La célèbre planète Algoma abrite une source incroyable d'Epiphyte, le carburant des voyages interstellaires. C'est dans ce lieu que le Méta-Baron retrouve ses esprits, après les tragiques événements précédents. Totalement nu, le Méta-Baron a tout perdu, excepté une nano-sphère qui contient les données numériques du méta bunker et de Tonto. Dans cet univers parallèle, où les Technos-Technos n'ont pas encore pénétré, l'environnement est encore sauvage tout comme les guerriers qui y habitent. Malgré l'obstacle de la langue, le Méta-Baron sait que les individus qui lui font face exigent son élimination, mais il décide de faire profil bas et de cacher sa véritable force. Peu après, il rencontre Rina, une méta-guerrière, gardienne de la planète Algoma, qui ressent un lien sacré avec le Méta-Baron. Peu à peu, les deux personnages se rapprochent et permet au Méta-Baron de ressentir des émotions qu'il pensait avoir oublié pour toujours. Néanmoins, l'armada Techno Techno n'est pas loin et va profondément affecté ce nouveau monde ...

Si le scénariste historique est toujours présent pour superviser la saga, l'intrigue est signé cette fois Jerry Frissen et débute un nouveau diptyque qu'on nous annonce davantage spirituel. Le dessin est quant à lui assuré par Valentin Sécher, déjà à l'ouvrage dans Khaal, autre série de science-fiction. Son trait se veut plutôt réaliste et se montre à la hauteur de Gimenez, affichant des planches de toutes beautés, même si l'univers décrit se veut violent et particulièrement sanglant. Il n'empêche que la planète Algoma permet d'afficher une atmosphère un peu plus végétal qu'à l'accoutumée, même si cela ne durera qu'un temps. La fin de ce diptyque est attendue pour le mois de dévrier 2018.