Jack Cool tome 2 : 1967 Acide soit-il Plate-forme : Bande Dessinée Date de sortie : 04 Juillet 2018 Editeur : Développeur : Genre : Bande dessinée Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0077/10 Scénario : Jack Manini Détroit, février 1966. Le jeune directeur de l'usine Cadillac a une vie bien rangée et croule sous le travail. Pourtant, il n'hésite pas à tout abandonner lorsque sa femme l'appelle pour lui rappeler que le gouverneur vient diner ce soir. Pourtant, il ne rentre pas chez lui mais décide de faire du stop afin de rejoindre l'ouest américain. Cette disparition inquiète Lucille sa jeune épouse qui décide d'engager un détective privé nommé Jack Cool pour retrouver son mari. L'homme demeure pourtant introuvable pendant près de cinq mois, avant de réapparaître en Californie dans la communauté des Merry Pranksters. Sale et maigre, l'inconnu est surnommé Jésus Gris et va mettre ses compétences en matière d'automobile pour réparer l'antique bus du groupe avant de partir dans un road trip éprouvant. San Francisco, quelques mois plus tard, Jayne Mansfield, actrice et grande prêtresse de l'église de Satan dirigée par Anton LaVey, engage le détective Jack Cool afin de retrouver sa fille aînée. Et son enquête le mène jusqu'au fameux bus psychédélique, où tout ce petit monde va se retrouver chez un gourou tout feu tout flamme ... Cette bande dessinée nous plonge au sein d'une communauté appelé les Merry Pranksters (Joyeux Déconneurs) et permet de découvrir le quotidien d'une bande de hippies shootée au LSD. Le scénario mêle fiction et réalité, le personnage de Jésus Gris (dont nous ignorons la réelle identité) porte un étrange gant noir et va croiser d'importantes figures de l'époque, alors que sa femme le recherche toujours. Peu à peu, la situation va s'assombrir et l'on va découvrir que ce trip psychédélique servait avant tout à s'échapper d'un quotidien particulièrement sombre. Le dessin conserve un style réaliste malgré la thématique particulière, et évite la débauche de couleurs propre à cet univers. VERDICT-Le dirigeant d'une grande entreprise se volatilise subitement dans la nature et finit par intégrer une communauté hippie vivant en marge de la société. La trame de Jack Cool conserve une tonalité très réaliste et évite de sombrer dans la catégorie baba cool. Un diptyque intrigant et qui sort des sentiers battus. |