Robinson : The Journey Plate-forme : PlayStation 4 Date de sortie : 08 Novembre 2016 Editeur : Développeur : Genre : Action/Aventure Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0077/10 Après The Climb sur PC, Crytek lance un nouveau titre VR, cette fois exclusivement sur PS4, Robinson : The Journey. Bienvenue à Jurassic Land.Développé par Crytek, Robinson : The Journey nous propose de diriger Robin, un jeune garçon ayant survécu à un crash de l'aéronef Esmeralda sur la mystérieuse planète Tyson III, remplie de dinosaures ainsi que de nombreux secrets. Votre objectif sera de partir à la recherche de survivants, accompagné de l'intelligence artificielle HIGS, et de Laïka, un bébé T-Rex que Robin a recueilli il y a près d'un an. Un animal de compagnie étonnant, c'est le moins que l'on puisse dire, et la première séquence s'intéressera d'ailleurs à la naissance de la créature. Sans beaucoup d'explications, le joueur évolue dans un abri de fortune, la carcasse de la capsule de survie 309-16-59. On y trouvera un radio d'urgence, désespérément silencieuse, et un message dictant les règles de survie. Il faut dire que les conditions de vie sur Tyson III évoquent la période du Jurassique sur Terre, et l'environnement qui entourent les protagonistes apparaît très hostile. Très débrouillard, Robin a créé un campement entouré de barrières électriques, le mettant à l'abri des prédateurs. La progression rappelle les jeux d'aventure à énigmes, mais nous ne sommes pas dans un "point'n click" non plus. L'interaction avec les éléments est assez limitée mais il y a l'essentiel, dont la capacité d'escalader certains décors et de manipuler des objets. Chaque partie du camp permet de découvrir une activité de loisir. Il faudra ainsi reconstituer un épouvantail, faire du cache-cache avec Laïka, ou encore jouer au ballon. En terme de motion sickness, chacun y sera plus ou moins sensible. Crytek a intégré plusieurs schémas de contrôle, mais il est recommandé de jouer assis pour éviter les vertiges. Les phases d'exploration sont intéressantes car l'environnement est assez riche. Le dispositif de Robin permet de faire léviter les objets, de scanner les êtres vivants qu'il rencontre, ou encore de cibler un élément du décor avec un laser afin de donner des ordres à son T-Rex. Une réalisation agréable.Sur le plan technique, Robinson : The Journey affiche un graphisme particulièrement réussi, et des panoramas très variés, malgré un rendu un peu flou sur la PS4 standard. Sur le modèle Pro, les textures gagnent indéniablement en précision, le clipping est également moins présent. La vie est présente à tout moment (libellule, dinosaure, taupe, etc), les animations sont très soignées et on a l'impression d'être seul au monde. En ce sens, l'immersion est très réussie, notamment lorsqu'un tyrannosaure se dresse devant vous. Le titre n'est quoiqu'il en soit pas du tout violent, en témoigne la classification 7+. Le jeu se pratique uniquement à la Dual Shock 4 et assure une jouabilité efficace, mais qui aurait gagné en confort en utilisant le PlayStation Move. Même le dispositif que trimbale le personnage ressemble à un PS Move, si ce n'est pas un signe. Pourtant, Crytek a décidé de faire l'impasse sur ce contrôleur par manque de temps. Les musiques se montrent particulièrement mélodieuses, et le doublage français s'en sort avec les honneurs, notamment HIGS qui se livre parfois à l'humour noir. Il faudra environ cinq heures pour terminer la trame principale, sachant que l'on pourra y passer plus de temps si vous scannez toutes les espèces. Le prix du jeu demeure toutefois un peu élevé, compte tenu de la durée de vie limitée. VERDICT-Robinson : The Journey est une agréable surprise. Un jeu d'action/aventure bien réalisé (pour de la VR), et offrant une expérience immersive dans un monde préhistorique agréable à visiter. Cependant, le motion sickness est une fois de plus de la partie, et pourrait altérer très nettement la progression si vous ne parvenez pas à vous habituer. Le tarif est également un peu élevé, 60€, c'est beaucoup pour un titre terminé en à peine cinq heures, si immersif qu'il soit. |