HellSpawn réunit l'intégralité de la série, soit les épisodes 1 à 16 parus d'août 2000 à avril 2003. Il s'agit d'un arc qui se déroule en dehors de la continuité de la saga principale, et aucun rappel n'est fait sur l'histoire d'Al Simmons, sa femme, etc. A New York, Fastbender et Hertz, deux sans abris, parlent de la manière dont Gengis Khan a unifié les tribus mongoles. Plus loin, Corrie écrit de la poésie avant de se suicider. Dans un cinéma, un homme seul dans la salle visionne un film pornographique. Le Clown, un agent des Enfers, est sur place. Spawn n'arrive pas assez vite pour sauver la victime. Sur la Toile, les interrogations sont nombreuses sur la réelle nature du personnage. Les événements vont l'emmener loin des sentiers battus et se révéleront très déstabilisants ...

Le scénario de Brian Michael Bendis (épisodes 1 à 6) ne manquera pas d'étonner les amateurs de la série Spawn. Le personnage devient une légende urbaine, puis lutte contre l'intolérance exercée par le révérend Gary Danes. Steve Niles prend la suite avec une intrigue plus linéaire, où HellSpawn accède au trône des Enfers. Le dessin d'Ashley Wood (épisodes 1 à 10) s'avère très réussi, presque expérimental, et comporte de nombreuses informations visuelles, parfois un peu déformées, illustrant le fait que le monde décrit est assez mal défini (la réalité est déformée). Ben Templesmith reprend le même schéma, avec un style toujours très original. Le volume se conclut par des couvertures et des illustrations inédites.