Emma Russell travaille pour l'organisation Monarch pour traquer et étudier les grands titans. Elle et sa fille Maddie sont présentes lors de la naissance d'une grande larve appelée Mothra. Au moment où Emma calme le titan en diffusant des fréquences que seuls les titans peuvent entendre, une organisation d'éco-terroristes entre en scène. Emma et Maddie sont kidnappées, mais Mothra s'échappe. Mark, l'ex-mari d'Emma, ??est approché pour retrouver sa famille. Ils suivent Godzilla en Antarctique, où les éco-terroristes réveillent le plus grand ennemi de Godzilla et déclenchent une guerre.

Godzilla est un phénomène de la culture pop depuis 1954. La création japonaise est apparue dans plus d'une trentaine de films japonais, deux films hollywoodiens et de nombreux jeux vidéo, bandes dessinées et séries télévisées. Au début, le monstre était joué par un homme en costume, mais ces temps sont révolus. La version hollywoodienne du monstre est beaucoup plus réaliste. Après le succès du premier remake en 2014, ce n'était qu'une question de temps avant qu'une suite ne voit le jour. Godzilla : Roi des monstres continue là où se trouve la première partie, mais il s'agit également du troisième film issu du MonsterVerse après Godzilla et Kong : Skull Island. Le film contient beaucoup d’action, mais une histoire très mince. Pour les vrais fans qui veulent seulement voir des combats entre monstres, ce n'est pas un problème. Dès le premier instant, le film est très actif. Il y a relativement peu de dialogues, les rares longues répliques consistent soit à expliquer ce qui se passe, soit à faire des blagues idiotes. La chose la plus importante de ce film est bien sûr les batailles épiques entre Godzilla et ses adversaires. À cet égard, Godzilla 2 ne déçoit pas. Bien que les effets spéciaux ne soient pas toujours fantastiques, les batailles sont bien détaillées. Cependant, le problème est qu’à un moment donné, l'action commence à devenir ennuyeuse à cause du manque de développement de l'intrigue. Nous n'avons pas l'impression que quelque chose était en jeu, et parce qu'il y avait eu tant d'action, la bataille finale avait l'air d'un grand anti-climax. Bien sûr, les créateurs ont essayé de commenter l'état actuel du climat et notre rôle dans celui-ci, mais ce n'est pas suffisant. Le message se perd dans toute la violence visuelle.