Le monde regorge de jeux roguelike, un genre qui a rapidement balayé le milieu avec des jeux excellents, moyens, médiocres et absolument horribles, au point de saturer la scène indie avec la quantité insensée de titres sortis chaque semaine. Tout comme dans le genre de la bataille royale, tout le monde a voulu prendre le train en marche une fois que des jeux comme Rogue Legends et Dead Cells ont été si bien accueillis. Bite the Bullet, le tout dernier jeu de Mega Cat Studios, espère profiter de cette frénésie pour le jeu le plus récent, le meilleur et le plus difficile. Bref, Bite the Bullet essaie d'appliquer sa propre méthode roguelike, en incluant des éléments de RPG, tels que des points d'expérience, des mises à niveau et un arbre de compétences. La santé, certaines capacités et attributs sont accordés par l'alimentation. Manger des ennemis, manger des plantes, manger tout ce qui se trouve sur votre chemin, même des balles, comme le titre l'indique. Certains arbres de compétences ont également une influence sur ce que vous mangez et quand vous le mangez ; il y a même un arbre de compétences végétarien qui fait que c'est un mauvais plan de manger des ennemis, mais qui donne un bonus en mangeant des plantes.

Chaque niveau comporte des défis supplémentaires, comme par exemple tuer un certain nombre d'ennemis en quelques minutes, ou simplement terminer le niveau dans un temps limité. Les défis ne sont pas trop difficiles, mais il peut être compliqué de les terminer tous en une seule fois. Les défis n'ajoutent pas grand chose au jeu lui-même, juste une autre couche à ajouter dans la conception du level design. En parlant de la conception des niveaux du jeu, et aussi de sa direction artistique pendant que nous y sommes, tout dans Bite the Bullet est assez sombre. Bite the Bullet s'appuie sur son style de pixel art, ce qui est très bien. La modélisation des personnages est assez décevante en revanche, la seule grâce salvatrice modérément intéressante étant le fait que votre personnage principal devient de plus en plus gros au fur et à mesure qu'il mange. Le level design est aussi incroyablement ennuyeux, suffisamment pour qu'essayer de se concentrer trop sur lui puisse vous endormir. C'est le cas si l'absence massive de variété ennemie ne le fait pas. Les animations sont ternes et les effets de lumière sont vraiment médiocres. Pour couronner le tout, la musique est tout aussi intéressante que le reste du jeu. Vous auriez du mal à trouver quelque chose qui vous reste en tête. Après de nombreuses heures de jeu, aucune chanson ou note ne peut vous venir à l'esprit. La version physique, publiée par Strictly Limited Games, est limitée à 2500 exemplaires dans le monde.