Chroniques de la Mariée de Bretagne (Brittany Hanayome Ibun) est un manga toujours en cours de parution au Japon et qui a connu trois tomes à ce jour aux éditions Tokuma Shoten. Début du XIIIe siècle, Bretagne, France. La bataille de Thomas, l'officier héraldique qui courait sur le champ de bataille pour sauver sa vie, touche à sa fin et sa prochaine mission lui est confiée : trouver la prochaine épouse du duc de Bretagne ! Il compte sur la connaissance de son maître, André Le Broux, pour apprendre les arts martiaux. Thomas se rend au tournoi, mais ce qui l'attend là-bas, c'est Andrée, une belle jeune femme habillée en chevalier et qui vise la vie du duc, qui est complètement différent de l'André Le Broux dont il avait entendu parler.

Tout d'abord, le personnage principal est un officier héraldique, il semble faire diverses choses comme être messager. Obtenir le rang de héraut était un honneur pour la famille, et pour cette raison l'Institut qui gérait les armoiries avait un pouvoir énorme. Dans ce premier tome, Toma continue de servir d'écuyer d'un vieux chevalier, même s'il aspire à autre chose : Devenir chevalier pour retrouver une personne qui hante ses souvenirs. Lorsque son maître fut blessé au combat et se retira, il fut chargé de trouver une épouse pour le duc de Bretagne ... d'où sa rencontre explosive avec Andrée. Thomas se rend vite compte qu'il s'agit d'une femme qui se déguise en homme pour venger la mort de son père. Il y avait une description qui suggérait qu'Andrée était le béguin de Toma quand il était plus jeune, mais l'histoire continue sans que les deux protagonistes ne s'en rendent compte. Peut être qu'un jour viendra où ils se révéleront leur véritable identité ? Eh bien, même si le titre contient le mot mariée, nous avons l'impression que l'histoire de vengeance burlesque d'une jeune femme macho est l'expression la plus correcte du moment. Son rapport avec l'Angleterre dû à sa Bretagne natale est compliquée, la complexité des relations humaines à cause du mariage entre deux familles n'aide pas non plus.  En tout cas, il ne fait aucun doute que ce travail a été démarré sur des bases solides basées sur les connaissances de l'auteur.