Il était une fois.

Might & Magic Heroes VI débute 400 ans avant les évènements décrits dans Heroes V, et narre la destinée épique d’une famille de héros dans laquelle les Anges fomentent la résurrection d’une guerre éteinte. Un légendaire général Archange tué pendant la guerre des races anciennes revient à la vie pour se venger. Sous prétexte de se préparer à la prochaine invasion des démons, il unifie les peuples d’Ashan afin d’éradiquer ses anciens ennemis.  La dynastie humaine des seigneurs Griffons devient alors le dernier rempart avant l’apocalypse. Développé par Black Hole Entertainment, M&MH VI met en scène six fictions (+ une inédite débloquée vers la fin du jeu), disposant de caractéristiques uniques et de cinq missions dédiées, ce qui assure une durée de vie d'au moins dix heures pour chacune d'entre elles.

Parmi les nouveautés apportées dans ce sixième volet, on pourra citer la jauge "Sang et Larmes", qui évoluera selon le style de jeu du joueur. En jouant d'une meilleure rustre, vous collecterez des points de sang. Au contraire, si vous êtes plus humain durant la partie, vous gagnerez des points de Larmes. Forcément, les spécialités des héros varieront selon votre progression. Cette édition Gold comporte par ailleurs les packs "Pirates of the Savage Sea" , "Dance Macabre" ainsi qu'une carte inédite basée sur le monde d'Enroth.

Une réalisation à la hauteur ?

Sur le plan purement technique, Might & Magic Heroes VI s'avère d'une grande finesse. Les cartes apparaissent très détaillées, la fonctionnalité de zoom est très précise, et les animations sont d'une grande fluidité. A contrario, les scènes intermédiaires sont un peu tramées et l'intelligence artificielle n'a pas toujours la science infuse. Parfois, elle attend bien sagement que le joueur débarque dans la base avant d'attaquer, et en outre, elle dispose de la capacité de régénérer ses troupes en trois ou quatre tours seulement, chose impossible pour le héros.

La jouabilité est plutôt efficace, et reprend le schéma des précédents opus, même si l'approche a été rendue plus directe, ce qui ne plaira sans foute pas à tous les joueurs. L'interface est assez sobre, mais les panneaux déroulants sont très riches en options.La bande son est d'une grande qualité, et on a plaisir à retrouver quelques remix des anciens opus de la série. Les doublages français sont plutôt convaincants, et les bruitages assez corrects. Avec 24 cartes, la campagne solo sera très longue. Ajoutons un mode Escarmouche, le Duel, l'Editeur de cartes ou bien encore le Multijoueur, et il y aura de quoi y passer des heures.