En route vers Rio

Développé par Sega Sports R&D, Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Rio 2016 est le premier volet de la série à voir le jour sur Nintendo 3DS depuis Londres 2012. Au programme, quatorze épreuves olympiques (100 mètres, 110 mètres haies, Saut en longueur, Lancer du javelot, 100m nage libre, Tir à l'arc, boxe, Tennis de table, Saut d'obstacles, Volleyball de plage, BMX, Gymnastique rythmique, Football, Golf) mais aussi quatorze épreuves extra (les disciplines repensés à la sauce Super Mario et Sonic the Hedgehog). Point de surprise du côté de l'architecture conforme au précédent opus, et beaucoup de contenu à débloquer. De plus, les athlètes confirmés laissent ici leur place aux têtes d'affiche des séries Mario et Sonic, garantissant une ambiance familiale assumée. Vingt nouveaux protagonistes sont d'ailleurs de la partie, dix de Nintendo (Diddy Kong, Skelerex, Carottin, Harmonie, Birdo, Bowser Skelet, Larry, Roy, Wendy et Ludwig) et dix de Sega (Rouge, Omega, Cream, Espio, Jet, Wave, Eggman Nega, Zazz, Zavok et Sticks).

Chaque sport peut être sélectionné individuellement au sein du mode Jouer à Rio 2016, tandis que l'option En Route pour Rio propose une campagne scénarisée où vous rejoindrez le club de Mario ou de Sonic et devrez vous entraîner à différentes épreuves, sachant que certains sports inédits y sont présents, à savoir la natation synchronisée ou encore la voile. Au fil de vos entraînements, les personnages monteront en niveau et vous collecterez des tenues renforçant les compétences de vos sportifs virtuels. Le jeu propose également un mode multijoueur jusqu'à quatre. Vous pourrez même envoyer vos scores en ligne grâce au Nintendo Network.

Un jeu très accessible

Comme à l'accoutumée, Mario & Sonic intègre des commandes assez sportives. La plupart des compétitions exigent en effet de presser des touches en rythme, d'utiliser le stylet ou bien la détection de mouvements. Le titre est clairement un vestige de l'ère Wii/DS avec une jouablité pensée pour les joueurs occasionnels. A noter toutefois que les personnages ont des compétences particulières. Si Sonic est rapide, Mario est un choix plus polyvalent, tandis que la Princesse Peach a plus de technicité et Knuckles de puissance.

Côté graphismes, les personnages bénéficient d'une modélisation fidèle à leur série respective, avec des environnements relativement colorés mais parfois pauvres en textures. La 3D stéréoscopique n'apporte pas grand chose à l'aventure. Guidé par d'amusants doublages (en anglais étrangement), Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Rio 2016 ne bouleversera pas l'ordre établi, mais s'avère une compilation sportive plutôt divertissante.