Un an et demi après le premier épisode, RIDE accueille une suite sur consoles.
Fidèle à son prédécesseur.
Signé Milestone (MotoGP, Valentino Rossi), RIDE 2 s'appuie sur les bases du premier opus. Cette suite propose plus de 170 motos (KTM, Honda, Yamaha, Aprilia, Triumph, BMW Ducati, Kawasaki, etc) réparties dans plusieurs catégories (Superbikes, Supersports, Naked, Sport Bikes, H2-H2R, Endurance et modèles historiques). On retrouve un simili mode Carrière, le World Tour, proposant une succession d'épreuves assez variées (courses classiques, épreuves chronométrées, épreuves saisonnières, épreuves sur invitation, championnat de plusieurs courses, courses d'équipes ou encore épreuves de dragsters). A chaque étape, vous gagnerez des points de réputation qui permettront de grimper dans le classement, et lors de certains paliers, vous accéderez à l'un des Elite Trophy où il est possible de gagner des motos. La prise en main s'avère très progressive, à mi chemin entre l'arcade et la simulation, de nombreuses assistances au pilotage étant activées par défaut, et il est même possible d'utiliser la fonctionnalité rembobiner pour remonter dans le passé (et éviter une chute par exemple). Les pistes (trente au total), mélangent d'authentiques circuits (Imola, Magny Cours, Nordschleife), à des environnements totalement fictifs (Côte d'Azur, Sierra Nevada, Japon, etc) et même des pistes en ville (Miami, Milan, etc)
S'il n'est pas le pendant de Gran Turismo ou le Forza Motorsport de la moto, le contenu de RIDE 2 se montre relativement honorable et saura satisfaire les amateurs du genre, même si on aurait aimé y voir un peu plus de folie, surtout d'un point de vue technique où le moteur 3D n'a pas beaucoup évolué depuis le précédent jeu de moto de Milestone. En revanche, l'intelligence artificielle est davantage crédible cette fois, et la gestion des conditions météo se révèle plus réaliste. Des packs d'évolutions peuvent être récupérés grâce à l'argent accumulé durant les compétitions (il est aussi possible d'acheter de nouvelles montures). Vous pourrez également effectuer une course chrono ou une course rapide en solo.
Une réalisation stable.
Si le plateau de départ est plutôt intéressant, la réalisation technique de RIDE manque encore de précision, notamment dans ses graphismes. Les motos sont très bien modélisées, mais les effets spéciaux s'avèrent particulièrement basiques (surtout sous la pluie), et les circuits restent sobrement affichés. On dénombre par ailleurs du scintillement dans les décors, et d'un point du vue global, la version PlayStation 4 n'apporte finalement pas grand chose de nouveau depuis Valentino Rossi The Game hélas. Les textures demeurent assez basiques, heureusement la distance d'affichage est un peu plus aboutie que par le passé, et le rendu est un peu plus net que le précédent volet. L'animation du jeu se montre elle efficace et ne ralentissant jamais, malgré la présence de clipping, et les temps de chargement ont été sérieusement réduits. Bien sur, il est possible de jouer sur la PlayStation Vita via la fonctionnalité Remote Play, et l'ensemble est assez efficace.
Le comportement physique des motos est assez réaliste, nonobstant la maniabilité du jeu est très rapidement accessible. Vous pourrez cependant désactiver certaines assistances si vous souhaitez retrouver un pilotage réaliste, et là, réaliser un tour sans tomber sera une autre affaire. Au niveau son, le ronronnement des moteurs est réussi, et la bande originale est davantage soutenue qu'auparavant. Le jeu est assez long à terminer vu la quantité de challenges qu'il embarque, et comprend également un mode multijoueur réunissant deux joueurs sur une même console et jusqu'à douze en ligne. A noter que la version PS4 est beaucoup plus stable que le premier opus, où un bug de sauvegarde avait longtemps gêner la progression des joueurs.
VERDICT
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RIDE 2 tient plus de la version 1.5 que de la véritable suite, mais on appréciera le contenu pour le moins exhaustif du jeu. Les férus du genre y retrouveront des motos sous licences officielles finement modélisées et de bonnes sensations de conduite. En revanche, l'aspect graphique manque encore de précision.