Rocket League : Collector's Edition Plate-forme : Nintendo Switch Date de sortie : 25 Janvier 2018 Editeur : Développeur : Genre : Course Multijoueur : Oui Jouable via Internet : Oui Test par Nic0078/10 Rocket League sur Switch inclut tous les fonctionnalités et les mises à jour qui font déjà le bonheur de millions de joueurs dans le monde. Une édition exhaustive ?Développé par Psyonix et adapté par Panic Button sur Nintendo Switch, Rocket League est l'un des rares jeux à offrir du cross plateform avec les versions PC et Xbox One. Les joueurs des trois supports peuvent jouer entre eux sur la Toile, ce qui garantit beaucoup de monde en ligne, seule la mouture PS4 est mise à l'écart du fait que le constructeur n'autorise pas cette pratique avec les supports concurrents. Disponible pour 19,99€ sur l'eShop, cette édition Collector est vendue un peu plus cher en magasins, mais elle réunit en supplément plusieurs DLC (Supersonic Fury, Revenge of the Battle-Cars, Chaos Run), quatre Battle-Cars supplémentaires ainsi qu'une affiche papier. La mouture Switch comporte également des véhicules aux couleurs de Mario et Metroid gratuitement, ainsi qu'un contenu The Flash. Pour rappel, ce titre est un jeu de football un peu particulier puisque vous ne dirigez pas des joueurs humains sur le terrain ... mais des voitures. Imaginez un Twisted Metal où l'on ne détruirait pas tout sur son passage mais dont l'objectif serait d'envoyer un gigantesque ballon dans le but adverse. C'est un peu cela Rocket League. Les véhicules sont entièrement customisables, et des milliers d'éléments ont été intégrés pour laisser exprimer votre fibre créative, mais sachez que ces modifications sont avant tout cosmétiques (la physique ne change pas du tout). Jouable de 1 à 8 sur Internet, Rocket League propose des matchs en 1v1, 2v2, 3v3 et 4v4 dans de multiples stades. Bien sur, les concepteurs n'ont pas oublié d'incorporer du jeu en local, et il est possible de s'affronter jusqu'à quatre en écran splitté (en mode dock, à deux seulement en portable). Switch oblige, il est également permis de jouer en mode nomade, et il faut noter que le jeu tourne en résolution dynamique dans cette configuration (de 576p à 720p selon les moments). En mode dock, le titre affiche du 720p assez constant, mais quelque soit l'option choisie, Rocket League demeure tout le temps en 60fps. Les développeurs promettent d'optimiser cette production au fil des prochaines semaines, et ils tenteront d'augmenter la résolution graphique tout en intégrant un anti-aliasing plus efficace (le crénelage est assez perçant en mode TV). Un titre dynamique.Manette en main, la voiture dispose d'un contrôle assez classique auquel s'ajoute un turbo, un saut, et la possibilité d'effectuer des vrilles dans tous les sens (gare à la chute). Les stades sont entièrement fermés et il est possible d'utiliser votre environnement pour faire rebondir le ballon un peu partout. Il est même possible de rouler sur les parois verticales du grillage avec une grande aisance, mais pas au plafond tout de même. Et si vous percutez trop violemment un adversaire, il sera renvoyé dans sa zone de jeu (du respawn, comme dans un FPS oui). Le matchmaking s'avère plutôt efficace (matchs classés, non classés ou privés, etc), et le gameplay se montre heureusement très fluide sur la Toile. Quant à la réalisation, elle affiche un rendu graphique assez correct sur Switch, des petites voitures amusantes, des couleurs chatoyantes, et un habillage clair et fonctionnel. On retrouve même les bruitages de sauts issus des séries Super Mario Bros et Metroid, et les Joy-Con peuvent se séparer en deux pour jouer à plusieurs sans débourser l'achat d'une manette supplémentaire. VERDICT-Rocket League est une très bonne surprise. Simple d'accès et relativement bien réalisé, le titre de Psyonix garantit de nombreuses parties à plusieurs, tant il s'avère amusant et pas prise de tête. Cette adaptation sur Nintendo Switch a bien sur connu quelques concessions, particulièrement graphique, mais la fluidité n'est jamais prise à défaut. |