Steve Barker (Johnny Knoxville), un type plutot malchanceux, doit trouver de l'argent pour payer l'opération que doit subir son ami Stavi. En voulant tondre la plouse, ce dernier s'est coupé trois doigts. Afin de trouver les précieux dollars, il se rend chez son Oncle Gary, dans le but de trouver des conseils pour gagner de l'argent rapidement. Mais ce dernier est lui meme endetté jusqu'au cou et il ne serait pas contre un coup de main pour rembourser ses dettes de jeu.

Gary a cependant une idée pour apporter de l'aide à son neveu : inscrire Steve aux Jeux Paralympiques, en prétendant qu'il est attardé mental. En battant à plate couture le champion en titre de pentathlon, il devrait réussi à toucher un sacré magot. Pourtant, une fois en lice, il se retrouve reclassé par ses collègues athlètes, ceux-ci étant bien supérieurs physiquement. De plus, il se montrent plus malins qu'ils ne peuvent le laisser montrer. Certains d'entre eux ont d'ores et déjà compris le jeu de Steve et tout pourrait s'arreter là pour lui. Mais personne n'en veut vraiment à Steve, au contraire. Ils vont meme l'aider dans sa marche vers la victoire, afin d'écraser ce, je cite "prétentieux de champion en titre". Avec de pareils coachs, Steve ne tarde pas à progresser sur le plan sportif, mais aussi sur le plan moral.

L'Imposteur n'a strictement rien à voir avec le film Allemand (Falscher Bekenner) éponyme de Christoph Hochhausler ou encore The Impostor : Strange Confession de Julien Duvivier. The Ringer prend un thème assez original mais qui aurait pu etre assez risqué, étant donné la délicatesse du sujet. Mais le réalisateur au contraire donne ses lettres de noblesse aux athlètes paralympiques, qui se montrent très amusants dans le film, et toujours très censés. Pourtant, Knoxville oblige, le film connait son lot d'humour parfois bien bas, enfin le casting est globalement plutot efficace et le rythme du film très soutenu. Il est vrai que la compétition bat son plein et qu'elle pourrait encore réserver des surprises.