L'araignée, l'araignée ...

Peter Parker a bien changé. Son alter ego Spider-Man est à présent un héros admiré de tous, et son spectaculaire sauvetage de la fille du chef de police de la ville confirme son statut d’icône. Mais Peter a pris la grosse tete et ne vout pas le mal venir. Mary-Jane traverse en effet une mauvaise passe, et son ami Harry Osborn,  est occasionnellement possédé par l’esprit de son défunt père, le Bouffon Vert. Pendant ce temps New York est terrorisé par l’Homme de sable, et une créature visqueuse s’empare de l’esprit de Peter et y injecte le goût de la vengeance. La mutation est si profonde que la conduite de l’homme-araignée, désormais gainé de noir, inquiète.

Vous l'aurez compris, Spider-Man 3 suit à la lettre le synopsis du film. L'aventure principale se décompose en chapitres au cours desquels vous déambulerez dans Manhattan à la recherche de missions. Sur ce point, le concept n'a pas vraiment changé par rapport à Spider-Man 2 et Ultimate Spider-Man.

A la hauteur du film ?

Exit le cel shading de son prédécesseur, Treyarch est revenu à la traditionnelle 3D. Naturellement, PSP oblige, le tout est assez différent des versions consoles de salon, mais en garde la mécanique. En réalité vous naviguez dans une grande ville de New York, avec une liberté assez grande et vous devez accomplir différents objectifs pour avancer dans l'aventure. A l'instar d'un GTA (encore), il est possible de pratiquer des missions secondaires (sauver un civil, arrêter des mafieux,  récupérer un objet, etc ...) . Le jeu ressemble beaucoup à Spider-Man 2 sur PS2 pour être précis.

Techniquement le rendu est plutot correct pour de la PSP, avec une ville de New York qui reste assez grande. Ce qui gene surtout est la fréquence des chargements, défaut rédhibitoire sur le support. Les commandes sont de très bonnes factures et les affrontements ne manquent pas de dynamisme, tout comme la bande son toujours en adéquation avec l'image. Doublages Français très bons et emplie d'humour. Enfin la durée de vie reste malheureusement assez courte, surtout que les mêmes objectifs reviennent un peu trop souvent.