L'imprimerie des sorcières (Mahoutsukai no Insatsujo) est une série toujours en cours de parution et qui a connu trois tomes à ce jour au Japon aux éditions ASCII Media Works. Quel nerd n'aimerait pas explorer un monde de style RPG ? Pas Mika Kamiya ! Elle était sur le point de profiter de son transport post-Comic Market lorsque le destin l'a emmenée dans un pays fantastique. Tout ce que Mika veut, c'est trouver un chemin pour rentrer chez elle, alors elle cherche des sorts - mais plutôt que de chercher partout, ils viendront vers elle. Devenue imprimeuse, elle décide de participer à un événement de vente de livres magiques, Magic Market, afin d'espérer trouver la magie des transports. Avec un catalogue très «animé» d'invités, de participants excentriques et de lignes incontrôlables, qu'est-ce qui pourrait mal tourner ?!

C'est devenu courant que l'isekai soit le moyen de vendre un titre à un éditeur, quelle que soit la série d'ailleurs. Nous partons d'une thématique simple mais qui se déroule dans un autre monde, ce qui change tout. Sans son intrigue isekai, ce ne serait que l'un des soixante-dix différents types de titres "nous travaillons dans un bureau et nous sommes également liés au Comiket» qui vont et viennent sans que personne ne s'en souvienne. Mais avouons-le: recréer Comiket dans un monde fantastique, en utilisant des livres magiques, c'est une idée très intelligente. Et à partir de cette idée, nous obtenons l'histoire de Mika, dont le désir de rentrer à la maison a conduit à tout cela. Les circonstances réelles de l'arrivée de Mika dans un autre monde sont principalement passées sous silence dans ce premier volume - lorsque nous la rencontrons, elle est dans ce monde fantastique depuis un certain temps. Elle a une compétence magique, la copie, c'est pour ainsi dire une photocopieuse humaine. En essayant de trouver un sort qui peut la ramener chez elle, elle a créé son propre imprimerie pour aider les personnes qui ont désespérément besoin de choses copiées, comme le sort magique qui peut chasser les monstres, et qui avec l'aide de Mika peut être donné à chaque villageois. Cela dit, les livres magiques et les sorts ne se limitent pas à son échoppe. Mika a donc décidé d'aider à organiser Magiket, une convention massive où les gens achètent et vendent des sorts magiques. Peut-elle empêcher la convention de dérailler ? Et peut-elle trouver un sort qui la ramènera à la maison ?

Mika peut rappeler à beaucoup de gens Yomiko de Read or Die, du moins en apparence, mais elle est aussi une femme qui s'épuise parfois à essayer de réaliser quelque chose et d'aider les autres. Il y a diverses intrigues secondaires au Magiket lui-même : certaines personnes ne se vendent pas bien, du moins pas avant qu'un sort ne soit nécessaire de toute urgence ; certaines personnes essaient de vendre des sorts illégaux ou illicites. Nous ne divulgâcherons pas l'intrigue en disant qu'à la fin de ce livre, Mika n'a pas trouvé le moyen de rentrer chez elle, mais elle a réussi à se tailler un créneau, en démarrant une entreprise avec des employés enthousiastes et en organisant un événement de publication massif. Honnêtement, elle a réussi à faire plus en un seul livre que beaucoup de fainéants d'isekai en dix tomes. Nous ne nous attendons pas à ce qu'il y ait trop d'intrigues sérieuses ou continues dans cette série qui, lorsqu'on la résume, est une autre tranche de vie en milieu professionnel. Mais l'ajout de l'isekai a fait toute la différence pour une fois, et nous avons hâte de voir ce que le prochain Magiket nous apportera. Nous sommes immédiatement impressionné par le style de dessin, qui porte une incroyable attention aux détails surtout en ce qui concerne les vêtements et les arrière-plans.