Rappel des faits.

Le contexte de n'a pas changé d'un Iota. Sous pretexte d'un affrontement entre deux clans lors de la période des Trois Royaumes, vous allez combattre la meute et réaliser des combos toujours aussi fantaisistes. Alors oui l'habillage change (merci la HD)  avec plusieurs personnages disponibles d'emblée parmi lesquels il faudra choisir le vôtre, ainsi que son garde du corps. Chaque personnage dispose d'une arme et de compétences précises et au cours de la partie vous découvrirez moults objets et même des armes sur le terrain. A ceci s'ajoute des points d'expériences qui augmentent lors des combats.

Pour ceux qui n'auraient jamais joué à un Dynasty Warriors, le Musou est une sorte d'énergie mystique. Pour déclencher un coup spécial il faut faire monter la jauge à l'écran. Vous pouvez le faire manuellement en pressant O mais cela prend un petit peu de temps donc il vaut mieux avoir une zone dégagée pour se concentrer. Le Musou Rage lui permet d'affliger encore plus de dégâts, et il sera conseillé de l'utiliser dans le cas d'objectifs plus compliqués. Oui il ne faudrait pas oublié que derrière ces ballets incessants se cachent une réelle mission. Un objectif râté, game over. Rageant quand on sait que l'action peut durer plusieurs heures. C'est d'ailleurs pour cela que plusieurs sauvegardes sont possibles en cours de partie, une chance.

Quoi de nouveau ?

Pas de surprise d'un point de vue technique, le joueur constatera que c'est beaucoup plus réussi que le précédent volet sur PS2. La haute définition a fait du bien à Dynasty Warriors, et le rendu graphique se montre assez satisfaisant. Le moteur 3D suit bien la cadence et la distance d'affichage y apparait plus large que par le passé.  A noter que les versions PS3 et Xbox 360 sont identiques de ce point de vue. Le character design lui a changé et se veut moins réaliste.

L'animation tourne en 60 images/seconde et avec l'introduction du système Renbu, DW prend parfois des airs de Matrix. Les personnages volent dans tous les sens, et bondissent à 10 mètres, cela peut paraître assez surprenant. Bon point cependant, les mouvements sont plus variés que dans le cinquième opuis puisque le personnage peut nager ou grimper aux échelles. La jouabilité du jeu est elle excellente. En quelques minutes vous maîtrisez toutes les subtilités de DW6.  Quand aux caméras, elles ne se bloquent jamais dans le décor, ce qui est rassurant vu la difficulté de certains boss, les combats peuvent donc durer un petit moment. La durée de vie y apparaît honnête, tandis que sur le plan musical, on n'entend toujours pas grand chose hormis des cris, ce qui peut rapidement devenir répétitif.