La trêve entre les forces de l’Ombre et de la Lumière est de plus en plus menacée. Anton, le semi-clodo le plus héroïque de Moscou et membre éminent de la Confrérie de la Lumière le sait mieux que quiconque. C’est en effet lui qui a envoyé son propre fils Yegor dans les bras de Zevulon, le maître de la Confrérie de l’Ombre. Yegor est maintenant devenu le bras droit de Zevulon et gagne en puissance de jour en jour. De son côté, Anton est parvenu à amener l’indécise Svetlana du côté de la Lumière. Elle aussi est appelée à un grand destin, qui dictera l’avenir de l’humanité. Mais le temps presse : la Craie du Destin, un artefact magique autrefois perdu lors d’une bataille par Tamerlan, et qui a le pouvoir de réécrire la destinée de son possesseur, est entre les mains de Zevulon.

Bekmambetov décrit Moscou comme une ville incroyablement complexe, chaleureuse, colorée et habitée par une vraie folie. La folie, finalement, d’être le théâtre du plus grand bouleversement de l’humanité. Le film est très tourné avec l'action en témoignent des scènes absolument tétanisantes comme celle qui suit le parcours d’un simple boulon qui se détache d’un Boeing en vol pour atterrir dans la tasse de café d’un quidam, ou encore cette chasse sanglante au vampire invisible, sans oublier une spectaculaire cascade en camion et un final homérique.