Trente-cinq ans dans le futur : Le satellite l'OEil, une terrible intelligence artificielle, a mis sous sa coupe le monde et la quasi-totalité des super-héros, pour les transformer en êtres robotiques déshumanisés. Pour corriger le présent, une seule stratégie s'avère possible : Retourner dans le passé. Terry McGinnis, le successeur de Bruce Wayne en tant que Batman, est donc ramené 35 ans plus tôt pour empêcher la fin du monde. Mais le voyage temporel n'est jamais une science exacte, et Terry arrive cinq ans trop tard. Le monde a déjà bien changé, et un certain Mister Terrific, adulé du public, s'est spécialisé dans la haute technologie. Le récit ne se focalise pas uniquement sur Batman Beyond, mais offre plutôt une trame chorale : Lois Lane mène une enquête sur Tim Drake, Superman dissimule désormais son visage avec un casque, une guerre éclate avec Earth-2 au grand dam de Flash, Green Arrow tombe au combat, etc.

Ce premier tome de Futures End comporte 12 chapitres (la série en fait 48) et nous dévoile un monde que ne renierait pas Terminator. Le postulat de départ est d'ailleurs assez similaire, avec la gigantesque corporation informatique responsable du chaos de demain. Le récit est dense et gagne rapidement en intensité. Le casting de personnages se focalise essentiellement sur des super-héros de second plan dans l'univers DC, et allié à ce contexte alternatif, il est difficile de voir où nous emmène les auteurs. Le cumul d'artistes (sept dessinateurs pour ce tome) n'est pas vraiment gênant.