MeiQ : Labyrinth of Death est un nouveau jeu de rôles signé Idea Factory, vous invitant à explorer cinq labyrinthes.
Il était une fois.
Dans un monde plongé dans une nuit éternelle, de jeunes mages s'unissent pour faire réapparaitre la lumière du jour. Selon la légende, un ancien mage avait précédemment réussi cet exploit. Ainsi, vous incarnez Estra qui, avec un groupe de trois coéquipières, tentera elle aussi de sauver le monde de l’obscurité. Ce Dungeon-RPG au tour par tour, à la première personne, peut être joué jusqu'à trois joueurs en collaboration. Les héroïnes y pilotent des Guardian Machines, que vous pourrez customiser comme bon vous semble, afin d'obtenir de nouvelles capacités. Votre objectif est de parcourir cinq donjons labyrinthiques afin de réunir les cinq divinités élémentaires (eau, feu, terre, métal, forêt) et d'accéder à la salle centrale qui permettra de remettre à plat l'univers.
En dehors des donjons truffés d'ennemis, vous accéderez à une ville en hub (sous forme d'image fixe) où vous pourrez choisir votre prochaine destination, vous rendre à l'auberge ou au temple, voire effectuer quelques emplettes (au magasin ou à la forge). Les labyrinthes sont très longs, un peu moins que dans Etrian Odyssey cependant, et comporte entre 5 et 10 étages. Parfois, des impasses vous attendent en chemin ou tout bonnement un mécanisme qui bloque la sortie. En revanche, aucun piège à constater, ce qui n'est pas si fréquent, sans compter qu'une sorte d'aide est présente. En maintenant une touche appuyée, vous courrez sans vous arrêtez sur la carte, enfin jusqu'à croiser un mur. Cela facilite très nettement les déplacements et l'exploration. Les batailles pourront également être accélérées, en zappant les animations et en répétant l'action du tour précédent.
Une réalisation fonctionnelle.
Sur le plan technique, MeiQ : Labyrinth of Death affiche un visuel assez correct. Pour une fois, le character design ne verse pas trop dans le fan service, et aucun dialogue graveleux n'est d'ailleurs présent. Les donjons demeurent plutôt standards, mais les environnements se renouvellent plutôt bien. On appréciera également le système de combat au tour par tour, et l'utilisation des méchas très simple. Durant les joutes, vous pourrez dirigez trois personnages et leur assigner un gardien (les fameux robots géants). Sans cette protection, la jeune fille ne restera pas longtemps en vie. Notons que chaque personnage peut laisser attaquer le robot, soit effectuer un classique sort de magie, sachant que les règles élémentaires sont de la partie (un ennemi spécialiste du feu sera sensible à l'eau). Les méchas sont customisables et de nouvelles compétences pourront être débloquées au fil de la progression, sachant que l'affinité entre le robot et la magicienne s'avère primordiale.
Une fois la campagne terminée, une vingtaine d'heures sera nécessaire, vous accéderez à une phase de post-game dans laquelle de nouveaux donjons vont se débloquer. De quoi y passer un sacré moment, sachant que les statistiques des personnages évolueront grandement en fonction de leurs équipements et via des seeds que vous pourrez leur appliquer. La difficulté peut être modifiée de Normale à Difficile à tout moment, un challenge abordable par le plus grand nombre en somme. A signaler que le jeu est compatible avec le boîtier PlayStation TV. Les musiques sont généralement assez dynamiques, et les doublages sont quant à eux proposés en anglais et en japonais.
VERDICT
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MeiQ : Labyrinth of Death est un dungeon crawler classique mais efficace. Contrairement à ce que laisse suggérer son sous-titre, la difficulté ne s'avère pas irraisonable, au contraire, la progression a ici été rendue plus accessible grâce à des nouveautés de gameplay intéressantes.