Une formule inchangée.

Développé par Inti Creates, Gal*Gun 2 reprend les bases du premier épisode. Le héros découvre une étrange application installée sur son téléphone qu'il ne peut pas effacer. Quelques secondes plus tard, un carton apparaît à l'écran, comprenant un casque de réalité virtuelle et un étonnant pistolet. Désormais investi de la mission d'aider l'Ange Risu à débarrasser une Académie des menaces démoniaques, vous vous rendrez rapidement compte de votre pouvoir d'attraction sur toutes les personnes alentours. Tout au long du jeu, il faudra donc repousser les ardeurs de la gent féminine en utilisant le "pheromone shot", un pouvoir qui sera lancé grâce au stick analogique. Dans ce rail shooter, les jeunes filles remplacent les zombies d'un House of the Dead par exemple ! Sur, c'est un changement de taille, sachant qu'en plus, chacun des "ennemis" disposent d'un point faible (tête, poitrine, bras, etc) qui pourra faire augmenter son score. Si une prétendante s'approche trop du héros, elle lui fera une déclaration qui fera baisser sa barre de vie. Entre les chapitres, des étudiantes non touchées par le sort, vous confieront des tâches annexes, généralement retrouver un élément caché dans un décor. Parmi elles, nous retrouvons Nanako, l'amour d'enfance du héros, et Chiru, sa voisine. Le jeu est entièrement sur rails et comporte des embranchements différents, et donc plusieurs épilogues (une dizaine plus ou moins positif). A vous de gérer au mieux votre emploi du temps pour accomplir tout en temps et en heure.

En effet, il faut noter que le héros dispose de 20 jours pour accomplir sa mission, sinon il restera coincé dans un monde virtuel. Cependant, les filles ne seront pas toujours à redouter, il faudra parfois protéger les demoiselles de vagues d'attaques démoniaques dans de nouvelles missions de défense, de repérer des objets perdus ou volés dans les nouvelles missions de recherche, ou encore d'exorciser les démons dans un mode Doki Doki amélioré. Un côté "dating sim" entre en jeu, avec des questions à choix multiples soumises par vos partenaires potentielles (les filles que vous aurez sauvé). On précisera au passage que les textes sont entièrement en anglais (doublages en japonais). Outre des combats de boss, on retrouve également des séquences annexes liés aux personnages. Il faudra zoomer sur le corps de l'élue de votre cœur et utiliser le touchpad de la DualShock 4 pour toucher des petites icônes, plus facile à dire qu'à faire.

Une réalisation honorable.

Gal*Gun 2 ne progresse pas drastiquement depuis son prédécesseur. Le graphisme est un peu plus soutenu que la précédente mouture, et le character design est dans l'ensemble assez charmant (le jeu tourne à présent sur l'Unreal Engine 4). Le rendu est coloré, à défaut d'être particulièrement détaillé, et évoque beaucoup les mangas japonais. Il faut d'ailleurs noter que les différences techniques avec la version PS4 demeure très mesurée. La prise en main ne pose pas de problème particulier, mais un jeu de tir sur rails est forcément plus agréable avec un gun, hélas le titre ne gère ni le pointeur des Joy-Con (qui aurait pu simuler un pistolet) ni même l'écran tactile de la Switch. Quelque soit le mode choisi (dock, tablette ou portable), il faudra jouer avec le stick et les boutons.

Outre le mode Story, Gal Gun 2 comporte un mode Score Attack (pour améliorer ses scores) et un mode Doki Doki repensé (une technique d’excitation cardiaque éloignera toutes les jeunes filles alentour). Les doublages sont assez amusants dans l'ensemble, même si on ne comprendra pas grand chose durant l'action. La durée de vie est assez courte, compte tenu de la nature même du gameplay, mais les différents épilogues poussent à rejouer à plusieurs reprises. La bande son est quant à elle très soignée, même si les râles prennent souvent le pas sur le reste.