Bungô Stray Dogs (Bungou Stray Dogs) est un manga toujours en cours de parution au Japon et qui a connu seize volumes à ce jour aux éditions Kadokawa. Atsushi Nakajima a été renvoyé de l'orphelinat et il n'a désormais plus aucun endroit pour vivre. Alors qu'il meurt de faim, il sauve un homme qui tentait de se suicider dans la rivière. L'homme en question se nomme Osamu Dazai, et lui et son partenaire Kunikida sont les membres d'une agence très spéciale de détectives. Ils ont en effet des pouvoirs surnaturels, et doivent traiter des affaires jugées trop dangereuses par la police ou les militaires. Ils traquent actuellement un tigre apparu dans la région récemment, à peu près au même moment où Atsushi est lui même arrivé en ville. Le tigre aurait-il une connexion avec Atsushi ? Quoiqu'il en soit, avant que l'enquête soit terminée, il est clair que le futur d'Atsuhi impliquera fortement Dazai et le reste de son équipe de l'Agence, mais aussi leur némésis, la Mafia portuaire. Aujourd'hui les tensions s'exacerbent avec l'arrivée d'Atsushi, un jeune homme ayant le pouvoir de se changer en tigre et dont la tête est mise à prix. L'Agence des Détectives n'a pas pour vocation de sauver les âmes en peine, mais grâce au soutien d'Atsushi, Kyôka Izumi, une jeune fille dotée de pouvoirs, a été recrutée au sein de l'équipe. L'intégration s'accomplit finalement très rapidement, et elle s'apprête à se lancer dans se premier mission en compagne d'Atsushi ...

Le volume treize de Bungo Stray Dogs clôt l'arc impliquant l'utilisateur de l'habileté du virus et la chasse à Dostoïevski. Ce volume est assez divertissant dans le fait que Dazai force Akutagawa et Atsushi à faire équipe pour infiltrer la base. Comme toujours, les deux s'affrontent de façon étonnante. La haine de l'autre ne s'est pas du tout dissipée, mais la volonté de travailler ensemble pour accomplir le travail reste intacte. Cela nous a donné des flashbacks de la bataille contre Francis Scott Key Fitzgerald au sommet de Moby Dick. Ce fut assez bien fait et se termine par une déclaration entre eux deux, établissant un futur point de complot que beaucoup attendaient, c'est certain ! Le dernier chapitre montre que Kunikida a été capturé et Ranpo est parti pour démêler le mystère derrière sa détention et sa fausse accusation d'un crime qu'il n'a pas commis. Nous n'allons rien gâcher de ce qui est découvert, mais la capture de Dostoïevski ne signifie pas exactement la fin de son plan. Avec ce nouveau développement, on se demande quel était le grand projet depuis le début, car cette nouvelle tournure remet vraiment en question ce que nous avons vu jusqu'à présent. Nous ne nous attendions pas vraiment à cette fin, mais cet arc vient de devenir un peu plus intéressant. Bien que ce volume ressemble à la conclusion d'un arc d'histoire, il sert un peu de détournement et le poursuit. De la façon dont le chapitre final est intitulé, cela ressemble à la fin de la première partie de cet arc et au début de la deuxième partie !

Pendant que la trame se poursuit, l'accent et la direction ont changé un peu, ce qui aide à garder les choses fraîches. Une des choses que ce volume a bien réussi à mettre en place, c'est deux points d'intrigue futurs. Le seul inconvénient de ces points est qu'il s'agit de reprises de choses que nous avons déjà vues. Malgré cela, ils sont toujours efficaces car nous savons que les choses seront différentes la prochaine fois. Tout cela est dû à la façon dont Akutagawa et Fitzgerald ont progressé en tant que personnages au cours des deux derniers volumes. Avec Akutagawa, ils vous donnent une période de temps où vous savez que tous les deux finiront par se mettre sous tension, faisant de leur prochaine escarmouche quelque chose à attendre avec impatience. Comme pour Fitzgerald, sa construction était déjà terminée avec sa réforme de la Guilde. Nous avons déjà une force établie. Les informations connues et inconnues mènent à deux arcs d'histoire futurs qui sont à la fois familiers et frais. Un autre témoignage de la façon dont cette série construit son histoire et ses intrigues !