11 novembre 1918. L'armistice s'apprête à être célébrée mais la guerre n'est pas tout à fait terminée. Le chirurgien militaire Louis Bouteloup et ses hommes vont devoir se méfier de Darvilly, l'ancien maître principal est devenu inspecteur de la Sûreté et il entretient une sérieuse rancœur contre l'Ambulance 13. Afin de sauver un maximum de vies humaines, français ou non, l'Ambulance 13 a souvent contesté les ordres ce qui leur a valu des problèmes avec la hiérarchie. Louis Bouteloup a déjà payé le prix fort en étant grièvement blessé à la tête sur le front alsacien, la moitié de son visage ayant été emportée par un éclat, ce qui lui vaut à présenter de porter une prothèse qui couvre la partie meurtrie de sa tête. En août 1919, le hasard place Jules l'Écaille sur le chemin de Darvilly, alors que celui-ci fête avec Marinette son engagement dans la Légion. Incarcéré, L'Écaille vit mal sa détention, il se retrouve pris dans une bagarre où un gardien est tué et il est accusé du meurtre, ce qui pourrait le conduire à l'échafaud. Bouteloup, l'Abbé et ses anciens compagnons de route vont tout faire pour le sortir de là.

Ce neuvième et dernier tome de la saga évolue donc à deux périodes différentes, le jour de l'armistice puis dans l'après-guerre. Malgré la fin du conflit, les tensions ne sont pas retombées et les hommes de l'Ambulance 13 l'apprendront à leurs dépens. Les illustrations d’Alain Mounier sont toujours aussi réalistes, et confèrent un poids supplémentaire à l’ensemble du récit. Le rendu graphique apparaît très élégant, les paysages sont magnifiques et pour le moins imposants. Cette série aura été un véritable plaisir du début à la fin, et un bel hommage à ses militaires qui ont risqué leur vie sur les champs de batailles pour sauver les blessés.