Le jeu PicPic réunit en réalité 3 épreuves distinctes en son sein. La première est le Labyrinthe où l'objectif est de trouver la sortie. Il est nécessaire d'éviter les culs-de-sac, mais le chemin changera de couleur si vous faites machine arrière. Vous n'êtes d'ailleurs pas obligé d'effacer toutes les cases s'il y a un problème, il suffit de cibler le point que vous souhaitez pour retracer le chemin.

Le Dessin est déjà plus complèxe puisqu'il faut trouver les mêmes numéros sur la grille puis les relier en trace le nombre requis horizontalement ou verticalement. Un bloc avec 1 numéro compte pour 1 bloc. Les lignes peuvent se plier, mais pas se recouper, tandis que les numéros de couleur ne se relient qu'entre eux. Mieux vaut donc commencer par relier les numéros les moins grands pour être surs de ne pas faire d'erreurs. Mais impossible d'annuler une action si bien qu'il faut être extrêmement attentif, surtout que certains mouvements ne sont pas simples à saisir.

Le Magicpic ressemble lui beaucoup à Picross de Nintendo. Le numéro dans la grille indique le nombre de blocs à mettre en noir, celui-ci étant au centre de 3 X 3 = 9 blocs. Quand un numéro se situe dans un coin, il passe pour le centre de 9 blocs et lorsque la grille est blanche, aucune case ne peut être noircie. Une fois encore, il sera requis de se montrer prudent, le programme étant beaucoup moins encadré que dans Picross DS, mais vous pourrez toujours vous servir de la gomme en cas d'erreurs. Mais il est regrettable que les cases découvertes ne deviennent pas figées. Cela aurait permis de simplifier nettement le concept et de trouver un point d'appuie pour continuer à dévoiler l'image.

Chaque mode comporte 400 puzzles où la difficulté croît assez rapidement. La prise en main est donc assez variable suivant l'étape, en tout cas la durée de vie est bien là puisque les casse-tête occuperont un moment. Le tout est baigné par une musique passe-partout et très oubliable.