Tôgen Anki est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu vingt-trois tomes à ce jour aux éditions Akita Shoten. Shiki Ichinose, un héritier du sang d'Oni avait vécu toute son enfance inconscient de ce fait. Cependant, lorsqu'un inconnu se précipite chez lui pour tenter de l'assassiner, son père adoptif révèle enfin la vérité. L'homme qui tenta de s'en prendre à Shiki est un Momotarô, les Oni et les Momotarô n'ont jamais pu coexister et ont toujours mené une guerre sans fin. Que fera Shiki après toutes ces révélations ? Dans un monde où Oni et Momotarô n'ont jamais pu coexister, rejoignez Ichinose dans sa lutte pour le pouvoir et l'unification des deux races !

Les démons ayant un espion, les Momotaro lancent un plan pour les exterminer, provoquant une panique générale chez Koenji. Shiki est également capturé, le laissant seul avec le cerveau, Ukyo Momogiwa. Les membres de l'Académie, Masumi et les autres, ainsi que les démons Kuchimori Shion et Hyakki Taiga, se séparent pour reprendre Koenji. Shion et Taiga commencent à combattre respectivement Jin et Kokuryou. Pendant ce temps, le passé mystérieux de Ukyo est révélé… Le tome 21 propulse la série dans une nouvelle phase de tension et de chaos. La guerre entre les Momotarô et les Oni atteint un point critique avec une chasse impitoyable lancée par les Momotarô dans le quartier de Kôenji, après avoir obtenu les adresses des Oni de Suginami. Au cœur de cette tourmente, la trahison de Yusurube, qui a retourné sa veste contre l’Agence Oni, soulève des interrogations sur ses véritables intentions, ajoutant une couche de complexité à l’intrigue. Ce volume continue d'explorer les thèmes de la dualité morale et de l'identité. Les frontières entre le bien et le mal deviennent de plus en plus floues, mettant en lumière les motivations ambiguës des personnages. La série interroge la légitimité des actions des deux camps, soulignant que les notions de justice et de malveillance ne sont pas toujours claires. Narrativement, le rythme reste effréné, avec des scènes d'action intenses et des confrontations qui mettent en valeur les capacités uniques des personnages. Le style graphique de Yura Urushibara, caractérisé par une utilisation marquée de l'hémoglobine et des designs percutants, accentue l'atmosphère sombre et violente du récit. Les combats sont mis en scène avec une énergie brute, renforçant l'immersion du lecteur dans cet univers impitoyable. On apprécie tout particulièrement le charisme de certains personnages, c’est souvent l’avantage des shonen, il y a tout un panel de gentils, de méchants, et on trouve toujours chaussure à notre pied !!