Jimbôchô Sisters (Karakida-ke no Kosho Gurashi) est une série en six tomes publiée au Japon aux éditions Shueisha. Jimbôchô, connu comme le quartier latin de Tokyo, est le paradis des bouquinistes ! Les sœurs Karakida s’y installent après avoir repris la librairie de leur défunt grand-père, librairie qui recèle des trésors d’éditions ! Pour Tsugumi, l’apprentie libraire, Ichika, le cœur d’artichaut, et Minoru, la lycéenne rebelle, c’est le début d’un quotidien mouvementé qui s’annonce dans le quartier de Jimbôchô ! Leur quotidien plutôt haut en couleur est rythmé par leurs petits tracas respectifs et les filles vont vite se rendre compte que la librairie abrite de bien belles éditions, très recherchées par les collectionneurs….

Au fil de leurs histoires d'amour, Futami commence à prendre conscience de ses véritables sentiments, malgré ses hésitations. Pendant ce temps, Azusazawa obtient des indices sur sa mère grâce à sa demi-sœur Shino. Le tome 5 raconte l'histoire des trois sœurs Karakida, qui ont repris la librairie d'occasion de leur grand-père à Kanda Jimbocho. Tsugumi, la deuxième sœur, découvre que son collègue louche, Azusawa, n'est finalement pas de sa famille, et elle se sent de nouveau mal à l'aise. Minoru, la troisième sœur, retrouve Mana, une camarade de classe pour laquelle elle avait le béguin, avant de perdre à nouveau contact avec elle. Ichika, l'aînée, adopte une attitude plus agressive après la rupture de son amie et de son aîné. Finalement, c'est ainsi que l'univers de Toume s'étire en longueur avec ses histoires d'amour compliquées, augmentant considérablement le nombre de pages. Chacune a son propre récit, d'un premier amour éternel à un amour qui ne commence jamais. Ces histoires mettent en lumière les différences dans le mode de vie des trois soeurs, créant un contraste qui leur permet d'apprendre à mieux se connaître (et au passage, tous ces hommes sont d'un ennui mortel dans ce manga). Les scènes où elles dialoguent sont toujours aussi nombreuses, ce qui fait partie du charme de l'œuvre. On aurait donc apprécié davantage de références culturelles. Ce volume ne traite que de développements périphériques. Il y a énormément d'informations car les mouvements des personnages secondaires sont également décrits en détail. Peut-être parce qu'on a découvert l'identité et le rôle du voisin dans le tome 4, on parle moins de livres dans le tome 5 et davantage de l'amour entre les trois. Ichika, pages 160 à 162, est vraiment à part. On se demande quel est le rôle de la belle-sœur d'Azusawa.