Le Roi Jean vient de monter sur le trône d'Angleterre, et devient vite impopulaire, levant de nouveaux impôts. En outre, son protégé, Godefroy, fraie avec la France, et laissent ses troupes envahir tout sur son chemin, quelque en soit le prix. De retour des combats contre l’envahisseur Normand, un archer de l’armée de Richard Coeur de Lion devient le légendaire Robin des Bois. Robin Longstride devra non seulement protéger la veuve et l'orphelin, mais également surveiller Lady Marianne ...

Robin Hood offre - heureusement - une version nouvelle du personnage légendaire. Le film bénéficie des qualités habituelles des reconstitutions de Ridley Scott : une photographie somptueuse, un grand souci du détail, un dynamisme solide du montage. De nombreux interprètes brillent, et tout spécialement les seconds rôles (Von Sydow, Atkins, Isaac). Le script insiste (pas assez) sur l'appauvrissement de l'Angleterre ruinée par les guerres de Richard Coeur de Lion. Il révèle plusieurs revirements inattendus. En revanche, le personnage de Robin, l'hymne trop anticipé à la démocratie, manquent un peu de vraisemblance. Sur le plan historique, cela aboutit à une soupe de beaucoup de choses, mais le film n'a pas pour vocation de faire un cours d'histoire (quoi que dise Ridley Scott, qui semble le prendre plus au sérieux sous cet angle). Ceci aboutit à la conclusion curieuse que, malgré toutes ces qualités formelles, il y a un petit élan qui manque.