Hinamatsuri est une série en dix-neuf tomes publiée au Japon aux éditions Enterbrain. Yoshifumi Nitta est un yakuza de niveau moyen qui possède un bel appartement et assez d'argent pour s'adonner à ses passe-temps : draguer les femmes et collectionner des poteries de luxe. Autrement, il ne se passe pas grand-chose dans sa vie. Tout change brusquement lorsqu'un sphéroïde de métal se téléporte dans son salon et y dépose une pré-adolescente psychokinétique nommée Hina. Hina force Nitta à la laisser rester avec lui en menaçant ses vases avec ses capacités mentales, et leur relation démarre difficilement ! Mais lorsque Hina se retrouve en mission et élimine à elle seule des dizaines de voyous d'un gang rival, Nitta décide qu'elle n'est peut-être pas aussi pénible qu'il le pensait. Ils développent une relation pseudo-père/fille mutuellement bénéfique, Nitta utilisant les pouvoirs d'Hina pour gravir les échelons de son gang, et Hina profitant du style de vie de plus en plus luxueux de Nitta.

Il s'est écoulé un certain temps depuis que Hina a utilisé ses immenses pouvoirs pour menacer Nitta et revendiquer une place dans sa maison. Elle s'est installée dans sa nouvelle vie dans le Japon moderne et passe le plus clair de son temps à paresser. Mais aujourd'hui, quelque chose semble avoir changé. Tout d'abord, l'esprit hard-rock de Hina commence à se manifester. Ensuite, elle se retrouve impliquée dans le monde des prêts douteux. Et enfin, elle commence à prendre des leçons d'étiquette sociale et d'art ? Qu'est-ce qui a bien pu lui prendre ? Ce volume révèle également la mystérieuse camarade de classe d'Hina, Sayo Aizawa, qui n'était jusqu'à présent qu'une présence étrange apparaissant de temps à autre dans les illustrations. La sœur de Nitta débarque à Tokyo et les choses se gâtent. Son caractère est tout le contraire, elle ne travaille pas et boit beaucoup. Même Hina était horrifiée et amusée (rires). Hina a beaucoup de faiblesses, à part le fait qu'elle se fait toujours botter les fesses. Et puis on parle beaucoup des autres personnages, de façon équilibrée : Hitomi soupçonnée d'avoir eu des relations sexuelles "impures", Anzu toujours sans domicile fixe (son appréciation du bol de bœuf était incroyable). Le volume de l'histoire augmente et devient de plus en plus intéressant ! Le contenu de ce volume est en fait plus effrayant que les volumes précédents, cependant. Le chapitre avec les amis d'Hitomi spéculant sur son "travail" au centre-ville, et le chapitre avec Hina essayant de devenir un enfant pleinement fonctionnel, feront rire aux éclats : Vous pouvez voir le résultat venir à des kilomètres et regarder les personnages y succomber lentement, menant à une énorme réaction qui semble tout droit sortie d'un manga d'horreur de Junji Ito !