Nous sommes à présent en 1912, plus exactement le 10 avril. Lors du voyage inaugural du Titanic,  Maxime Waterson, un jeune anglais, rejoint les États-Unis avec son père. Alors qu'il observait les étoiles avec une longue vue modifiée par ses soins, l'adolescent tombe nez à nez sur un imposant iceberg qui aurait pu faire de sérieux dégâts sur le bateau. Le capitaine averti, le Titanic aura juste le temps de changer de cap avant un fâcheux incident. Arrivé sans encombre à New York, Maxime a pour rêve d'aller dans l'espace, mais le destin en décidera autrement, faisant de lui un important journaliste. Comble de l'ironie, le Titanic fera naufrage vingt ans plus tard ... avec Adolf Hitler à son bord. Le parti Nazi ayant sa tête décimé, la Seconde Guerre Mondiale n'aura même pas lieu.  Quant à Maxime, il se retrouve bientôt à la tête d'un empire médiatique et influencera assez fréquemment les politiques mondiales, quitte à engendrer de nouvelles catastrophes.

Comme à l'accoutumée, Jour J propose une nouvelle fois de réécrire l'histoire et nous présente une vision totalement alternative de la réalité. On retrouve un monde où une certaine instabilité règne, mais les motivations des forces en présence ne sont pas toujours bien expliquées. En effet, cet épisode est parfois un peu confus à suivre. Le début de l'aventure se veut sérieux et réaliste, la suite beaucoup plus hypothétique et teinté de science-fiction. La crédibilité est parfois malmenée, malgré un dessin plutôt agréable, et des personnages loin d'être sans part obscure ...