Connu au Japon sous le nom d'Arata Kangatari : Engaku Kougatari, Arata est un shonen signé Yuu Watase, et paraissant depuis 2008 dans la fameux magazine Weekly Shonen Jump, et la série est toujours en activité de nos jours (vingt-quatre tomes parus aux éditions Shogakukan, et sept volumes remastérisés également). L'action prend place dans un monde fantastique, où les humains et les Dieux co-existent. Le jour du couronnement d'une nouvelle princesse gouverneure est maintenant venu, une cérémonie attendue depuis près de soixante ans. Seule une fille du Clan Hime peut normalement disposer de ce rang, mais face au manque de naissances féminines dans cette famille, un garçon nommé Arata doit se proposer pour ce rôle. Hélas, le jour de la cérémonie, une atrocité est commise, et Arata est à tort accusé de meurtre. Traqué par la garde, il trouve refuge dans la forêt de Kando, un lieu magique et reculé. Pendant ce temps, dans le Japon moderne, un garçon nommé Arata Hinohara s'apprête à rentrer au lycée. Mais voilà, le premier Arata est tombé dans un portail magique ce qui a pour conséquence d'inverser les esprits des deux Arata. Voilà qui promet pour la suite des évènements ...

Accompagné de ses amis, Arata numéro 2 donc, a entrepris de se rendre à Amawakuni, où il devra remettre l'épée Hayagami à la princesse. Mais le voyage sera long, et semé d'embûches, et ce, dans les deux dimensions respectives. On l'aurait presque oublié, mais le premier Arata vit désormais une vie de lycéen à peu près normale dans le Japon moderne. Seul bémol, Arata n'a pas les mêmes facilités que dans son monde d'origine : S'il affronte un ennemi, il doit absolument tout faire pour que personne ne le voie. La situation n'est guère plus enviable dans l'univers d'Amawakuni, où l'autre Arata va devoir affronter l'un des fourreaux, Ameeno, qui n'est autre que le père de Nasake, l'un d'un plus fidèles compagnons d'Hinohara ! Pourtant, ce n'est que le prélude à une attaque dévastatrice faisant écho à des événements historiques du monde mderne. Le combat tourne à l'atrocité et au tragique.