Slam Dunk (Suramu Danku) est un Spokon (manga sportif) en trente-et-un tome parus au Japon aux éditions Shueisha et en France chez Kana. Cette nouvelle édition Deluxe fera vingt-quatre tomes. Au début de l'année scolaire du lycée Shohoku, nous rencontrons le protagoniste (pas) absolu de cette histoire, Hanamichi Sakuragi, très grand comparé à ses pairs, fort au-delà des mots, et bien sur amené à exceller dans n'importe quel sport. Il faut souligner que Hanamichi est également très irritable, enclin à résoudre les problèmes avec la violence, et aussi incroyablement malchanceux avec les femmes ... ah les femmes. Hanamichi rencontre la belle Haruko dans les couloirs, qui sera la première à remarquer ses aptitudes physiques parfaites pour le basketball, même après un test désastreux au gymnase. Il est tout de suite évident que Hanamichi n'a pas la moindre connaissance du basketball, mais réalisant la faiblesse que Haruko a pour les athlètes, il décide de rejoindre le club de l'école, même s'il est éclair que sa bien-aimée a déjà des sentiments pour un autre membre de l'équipe, un étudiant de première année tout comme Hanamichi : Kaede Rukawa. La rencontre entre les deux rivaux éternels a, comme d’habitude dans les mangas shonen, des traits audacieux. Rukawa a provoqué la colère d'un groupe de voyous et Hanamichi, avec son gang, se précipite sur les lieux; quand il arrive, Rukawa a déjà assommé tout le monde. Haruko se précipite et comprend mal ce qui s'est passé. Hanamichi est détruit, et incapable d'expliquer la vérité à sa bien-aimée (qui s'enfuit immédiatement en larmes) décide de blâmer ses deux pauvres membres malheureux du club de basket, mais défendu par leur capitaine Takenori Akagi. Ah, la comédie des malentendus.... Akagi n'est pas seulement le capitaine du club, mais aussi le frère aîné d'Haruko, qui, irrité par le comportement de notre protagoniste, le met au défi de pouvoir lui faire au moins un panier, avant qu'il n'en marque dix. Le résultat du défi sera résolu avec une victoire très volée de Hanamichi, qui, cependant, gagnera l'estime (très cachée) du capitaine, qui le voudra dans l'équipe... un pas de plus vers la création d'une équipe capable de concourir pour le tournoi national inter-scolaire.

Les amis de Mitsui ont abandonné et lui ont demandé de quitter le gymnase. Mais Mitsui persiste. C'est alors que Kogure révèle le passé de Mitsui, qui était le meilleur joueur de basket du collège. C'est alors que le passé de Mitsui et d'Akagi, qui ont commencé à jouer au basket au lycée Shohoku, a été révélé. Ce tome six n'ai pas tellement consacré basket, seuls les trois derniers chapitres nous racontent l'histoire de ce membre renégat auquel Miyagi a fait face. La majeure partie de l'ouvrage est une lutte contre les membres de gangs. Nous voyons Hanamichi et Rukawa s'affronter et nous continuons de voir les compétences de Hanamichi, non seulement il est bon au basket-ball mais il est aussi très bon au combat. Les voyous passent leur temps à menacer les basketteurs jusqu'à ce qu'on découvre que l'un d'eux a fait partie de Shohoku : ce n'est autre que le talentueux Mitsui. L'un des senpais raconte comment ils ont commencé en tant que recrues de première année et il s'avère que lui et Akagi étaient rivaux ; et, d’une manière ou d’une autre, le fait de faire partie de la même équipe les rendait très forts. Cependant, il y a une raison sérieuse pour laquelle Mitsui menace la nouvelle équipe de Shohoku. De quoi livrer un volume un peu lent, mais nécessaire qui raconte un combat et quelques arrière-plans importants. Un ABC de la narration qui ne peut être perdu, quelle que soit l'évolution du shonen. Comme toujours, le volume est une œuvre d’art tant par son intrigue que par son rythme. On ne se lasse jamais de l'attitude coquine de son protagoniste et revisiter cette grande équipe de basket est un bonheur quelle que soit la lecture. L'un des meilleurs mangas sportifs que l'on puisse trouver. Quant aux illustrations, on sait que ce manga a déjà quelques années et cela se remarque dans le style de dessin et les vêtements des personnages, mais cela ne veut pas dire qu'il a perdu en charme ou en fluidité. Le dessin de Takehiko Inoue fait toujours plaisir à regarder et c'est un de ces cas où le manga ne déçoit pas peu importe le nombre d'années qui passent.  Son ombrage est extraordinaire. Contrairement à la plupart des artistes de manga qui savent utiliser les tons, Sensei fournit des ombres extraordinairement détaillées pour créer une sensation réaliste dans chaque panneau. Parce qu'il s'agit d'une œuvre des années 90, nous pouvons bien sûr sentir ici l'aura de la NBA. Les années 90 étaient synonymes de Jordan et des Bulls. Cela peut être vu sur les équipes Shohoku et Rukawa (utilisation typique des bandeaux sur les bras) ou le rouge Sakuragi typique de Rodman) De même, le champion en titre Kainan de par son uniforme.