Nobilis évolue Posté par
le 23.11.2005
Nos confrères d'ITrGames ont pu rencontré Arnaud Blacher, Directeur général de Nobilis. L'occasion d'aborder quels seront les axes de développement de l'éditeur pour les prochains mois. Nobilis emploie 40 personnes qui se répartissent entre 25 pour la filiale de distribution en France, basée à Lyon, et 15 pour les autres bureaux européens. A l’heure actuelle, nous effectuons environ 75% de notre business sur le marché hexagonal. Le cœur de métier de nos quatre filiales France, Iberica, Benelux et Italie, c’est la distribution et désormais l’édition de jeux et d’accessoires. Nobilis Group travaille également avec Indie Games Productions, également basée à Lyon, qui se consacre à la production et à l’édition de jeux. Neuf de ces titres seront distribués par Nobilis sur cette fin d’année. Nous avons aujourd’hui une taille satisfaisante, équilibrée et avons simplement complété notre équipe ces derniers mois. Notre force de vente représente la majorité des effectifs sur la filiale France avec une quinzaine de personnes réparties entre 10 commerciaux terrains et cinq responsables de grands comptes. Laurent Hug nous a rejoint dernièrement en tant que Directeur des ventes. Sept personnes travaillent ensuite au marketing, dont Hervé Perret qui occupe depuis cet été le poste de Directeur marketing. Cela m’a permis de me concentrer davantage sur le développement de l’activité, tant en ce qui concerne la distribution que l’édition. Actuellement, notre chiffre se répartit entre 75% pour le software, édition et distribution comprises et 25% pour l’accessoire. Pour le jeu, le PC comptait cette année pour 60% de notre chiffre contre 40% pour les consoles. Avec l’arrivée des prochains jeux Midway et Capcom au catalogue, le rapport devrait probablement s’inverser cette année, en faveur des jeux sur consoles. Je dirais que notre particularité, c’est de proposer des titres dans tous les domaines : de l’action à la stratégie en passant par l’aventure, et ce sur toutes les plateformes du marché. Nous travaillons avec des éditeurs différents qui nous permettent de proposer un spectre complet de produits Notre force, c’est de bien connaître le marché français, ce qui nous permet de bien identifier le potentiel de chaque produit…et donc d’adapter en conséquence nos engagements marketing, nos implantations. Et puis nous travaillons de près le fond de catalogue de nos partenaires. Cela passe par des opérations promotionnelles en magasins, des baisses de prix au bon moment. Capcom nous a confié la distribution de titres de son back catalogue comme Resident Evil, Devil May Cry… Nous avons écoulé 50 000 exemplaires de la première vague de jeux… avec des titres se classant dans le top cinq des ventes chez certains distributeurs… une seconde vague de titres sera prochainement proposée. Nous lançons aussi très prochainement une gamme de jeux pur PlayStation 2 positionnés à 19,90 euros. En bref, je pense que, à notre niveau, nous devons savoir nous adapter au marché. Puisqu’il est impensable pour nous d’aller concurrencer les gros éditeurs sur les AAA, c’est en identifiant des marchés de « niche » avec de potentiels bien identifiés que nous pouvons développer notre business. Les jeux d’aventure, où nous sommes aujourd’hui leaders ou encore le jeu de stratégie historique en sont des exemples. Quels seront les temps forts de votre fin d’année, du côté des jeux ? Sur PC tout d’abord. Après le succès du premier volet, le lancement de Caméra Café 2 en novembre sera important, sachant que nous allons organiser une campagne marketing très grand public visant à la fois les fans de la série mais aussi les amateurs de jeux Sims-like. Ensuite, nous avons deux jeux d’aventure à fort potentiel avec le premier titre basé sur la licence de l’auteur la plus lue dans le monde… Agatha Christie avec « Devinez Qui ? » D’après Les Dix Petits Nègres mais aussi un nouveau jeu basé sur l’univers de Jules Verne avec Voyage Au Cœur de La Lune. Ils profiteront d’une mise en avant en catalogues, mais aussi de campagnes en radio et en presse. Du côté des consoles, nous allons particulièrement mettre l’accent sur les trois jeux Midway à paraître entre octobre et novembre : Mortal kombat Shaolin Monks, qui vient de sortir en Angleterre et s’est immédiatement classé dans le top 10 des ventes, The Suffering Les liens Qui Nous unissent ainsi que LA Rush, qui pourrait bien créer la surprise en combinant course, tuning et crashs spectaculaires. Comment se compose aujourd’hui votre offre en termes d’accessoires ? Nous distribuons toujours le catalogue Gamester, signé Radica. Pour continuer à supporter le succès du Race Pac, nous allons relancer une grande campagne de communication et de promotion commerciale sur la fin d’année. 2005 a été l’année des jeux de course auto et ce type de produit a toutes les chances de bien performer en fin d’année: contrairement aux idées reçues, le marché de l’accessoire progresse fortement en fin d’année et constitue une excellente idée cadeau. Cette fin d’année sera aussi marquée par le phénomène Star Wars : nous relançons donc notre gamme d’accessoires licenciés, pour toutes les consoles du marché. Avec le lancement de la PSP de Sony, nous venons de commercialiser la gamme d’accessoires dédiés « Black », signés également Gamester. Il s’agit de produits haut de gamme, présentés dans des packagings, dotés d’une charte elle aussi très qualitative et qui se détache en linéaires. Enfin, nous proposons également les produits de notre nouvelle gamme Subsonic : ce sont des accessoires de milieu de gamme proposés à des prix très attractifs, qui vont de la simple manettes aux packs regroupant plusieurs articles. Quels sont vos objectifs pour votre nouvelle année fiscale ? Pour 2005-2006, notre objectif est d’atteindre un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros. Cela devrait passer notamment par le développement de notre activité de publishing, mais aussi les titres forts que nous allons lancer prochainement comme Rise And Fall de Midway sur PC en février. Et puis nous allons continuer à travailler au développement de nos partenariats de distribution en continuant de bien collaborer avec nos partenaires. L’offre en jeux s’annonce plus dispersée sur cette fin d’année, le marché devrait laisser plus de place pour des catalogues diversifiés… même si l’on n’évitera certainement pas le schéma de concentration de 20% des titres faisant 80% du business. En attendant une année 2006 pleine de promesses… Fiche Actualités
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