Jason Bourne est arraché de sa retraite par l'activation d'un nouveau programme développé par une infrastructure globale en réseau, aussi rapide que flexible, beaucoup plus sophistiqué et pervers que tout ce que Jason avait pu affronter jusqu'à présent... et qui dépasse les prérogatives d'un simple gouvernement. Le but ultime de cette structure ramifiée est d'instrumentaliser la terreur, grâce à internet afin de fomenter des insurrections. Tandis que l'agence reste persuadée qu'à condition qu'ils lui donnent ce qu'il veut, Bourne reviendra pour être reconditionné. L'arme la plus redoutable qu'ils aient jamais créée, reste la seule à saisir ce qui persiste à leur échapper : même endommagés, les bons soldats continuent à défendre la veuve et l'opprimé des griffes d'un pouvoir abusif... surtout quand il est hors de contrôle.

Réalisé par Paul Greengrass (Capitain Philips, Vol 93) le cinquième épisode de cette saga continue dans la même lignée de ce film d'espionnage. Pour la quatrième fois, notre héros est personnifié par Matt Damon. Le film évoque le retour forcé de Jason Bourne auprès de la CIA qui en parallèle, peine à réunir toutes les pièces du puzzle concernant son identité. Un peu de sagesse de la part de Jason Bourne aurait apporté un plus au film, après tout, il a quand même vieilli. Heureusement, tueurs a gages, belles informaticiennes, intrigues et poursuites en voiture sont au rendez-vous pour deux heures d'action a couper le souffle. Alicia Vikander joue tout en subtilité, ce sera à suivre au prochain film. De quel côté est-t-elle? A suivre.