Blue Wolves (Ao no Miburo) est une série toujours en cours de parution et qui a connu onze tomes à ce jour au Japon aux éditions Kodansha. L'année est 1863 et l'histoire se déroule à Kyoto. Nous suivons un jeune homme nommé Nio, une âme honnête et gentille qui prend soin de sa famille, mais qui a aussi une passion brûlante cachée pour la recherche de la justice. Depuis qu'il a rencontré Toshizo Hijikata et Soji Okita, membres d'un groupe de rônins détestés connu sous le nom de Miburo, sa vie prend un tournant vers un chemin plus bleu et plus clair. Nio, ainsi que les autres hommes dont les cœurs brûlent courageusement et sincèrement, s'avancent vers un chemin honnête avec leurs volontés bleues ornées sur leurs cœurs !

Il s'agit du tome 5 de l'histoire la plus bleue et la plus chaude de "Shinsengumi". Nio est un garçon honnête et gentil qui se soucie de sa famille, mais au fond, il brûle de justice. Cette fois, tout a commencé par la situation désespérée de ce garçon. Même si son escrime est si faible qu'elle ne peut être comparée à celle des autres soldats, nous sommes émus par la façon dont il se bat pour le Shogun sans céder émotionnellement. Que ce soit la force de son esprit ou son sens de la justice, il est fort. Après avoir réussi à traverser en toute sécurité, nous avons été soulagé d'avoir une interaction adaptée à son âge avec le général. Cependant, on ne peut pas s'empêcher d'encourager Miburo et le Japon pour leurs efforts inlassables. Shinsengumi n'a qu'un avenir difficile devant lui. C'était drôle de voir Hijikata apparaître pendant la crise de Nio et sembler inutilement apprécié par l'ennemi. Le personnage hostile mais agité de Hijikata était drôle et cool. Sa personnalité rappelle beaucoup le Musashi de Takehiko Inoue. Ce manga apporte définitivement un bon équilibre entre le "shonen-ness" de Rurouni Kenshin, avec le réalisme dramatique de Inoue ou même de Mugen No Junin. L'ennemi de Miburo portant un kimono à motif rose est mystérieux et intéressant ! Alors qu'un arc très dramatique vient de s'achever, les derniers chapitres du volume nous laissent le temps de respirer alors que les membres d'Ao no Miburo définissent l'identité de leur groupe, afin que les habitants de la ville sachent qu'ils peuvent compter sur eux, et c'est à ce moment qu'ils décident de confectionner les vestes bleues. Nous ne sommes pas un spécialiste de l'histoire japonaise, mais cette novelization des origines du shinsengumi semble intéressante et captivante.