New York, de nos jours. Depuis les attentats du 11 septembre, Barry Donovan est dévoré par le désespoir. Ce jour là, il a perdu sa femme dans l'effondrement d'une des tours du World Trade Center. Ce n'est pas son métier de policier qui va lui remonter le moral, tant la criminalité fait rage à Big Apple. Son seul moment d'éclaircie ? Des discussions sur Internet qu'il entretient chaque soir avec un certain Werner Von Lowinsky, un aristocrate apaisant. Peu à peu, une complicité se tisse entre les deux hommes, bien qu'ils ne soient encore jamais rencontrés. Ils deviennent rapidement amis et se confient leurs secrets les plus intimes. Werner a lui connu même une histoire très compliquée il y a cela très longtemps, avant qu'il ne devienne ... un vampire.

Mélange des genres, Les Vestiges de l'aube est l'adaptation du roman éponyme de David S.Khara. Le récit alterne entre le polar et le récit fantastique. Il s'agit d'une rencontre hors-norme entre deux personnages hantés par la perte de ceux qu'ils aimaient et qui souffrent de leur solitude. Ils ne se reconnaissent pas dans le monde qui les entoure et ont été trop souvent déçus par les autres. Niveau décor, nous avons le bonheur d'être transporté d'une époque à une autre, des collines de Virginie au cœur de Manhattan, de la guerre de Sécession au XXIe siècle. On avance donc sans trop savoir où cette histoire nous mènera, mais sans jamais s'ennuyer. Une bonne surprise.