Le tome 10 du Scorpion se clôturait par une fin assez inattendue. Le personnage connaît désormais ses origines, il est le fils d'Orazio Trebaldi. Une révélation qui semble avoir réveillé une guerre des clans, puisque Orazio est retrouvé décapité. Les jours de tous les Trébaldi sont désormais comptés, car une menace pèse sur la nouvelle famille du Scorpion. En effet, la lutte pour le contrôle de la ligue des neuf grandes familles a débuté, et la confrontation sera terrible. Le Scorpion repart une nouvelle fois au combat, néanmoins, il semble beaucoup moins maîtriser les évènements que par le passé, et son adversaire est à sa mesure. Armando Catalano devra faire équipe avec Nelio pour traquer un tueur en série désirant éliminer tous les rejets de souche de la neuvième famille. Le clan n'a pas encore livré tous ses secrets, et il faudra remonter trois siècles avant J.C pour en connaître tous les aboutissants.

L'intrigue est ainsi ponctuée de multiples flashbacks, et continue à multiplier les énigmes et les mauvais coups. A noter que ce onzième volume du Scorpion est disponible en deux éditions. Une classique, et une anniversaire (limitée à 12.000 exemplaires). Une fois encore, le travail à l'aquarelle de Marini est remarquable, excellant dans les décors, les couleurs et les personnages féminins. Le scénario de Desberg ne manque pas d'intérêt et pour lancer la série sur un nouveau cap, beaucoup de protagonistes ont été abandonnés, ce qui s'avérait sans doute nécessaire pour éviter les redites et le sentiment de répétition.