Il était une fois.

Un enfant féru de livres et d'histoires fantastiques met la main sur un ouvrage contenant une carte menant à un autre monde. Suivant les instructions, votre avatar se dirige vers une grotte et se retrouve aspiré par un vortex. A son réveil, le voici propulsé Dieu d'un nouvel univers, vous pourrez ainsi créer des mondes à base de cubes et créer des formes de vie uniques et variées. En manipulant ce qui vous entoure, vous pourrez modifier la géographie et la température pour créer différentes conditions de vie et assister à la naissance de tout un écosystème. Ce n'est clairement pas un jeu d'action, car après avoir créer la vie, vous serez spectateur de son évolution de simple organisme unicellulaire à une forme de vie complexe, y compris des plantes, des mammifères ou encore des dinosaures. Il y à plus de 290 organismes à créer avec forcément quelques insuccès à la clé pour bien comprendre les mécaniques de jeu. L'évolution est difficile et la prise en main n'est pas relativement simple car tous les boutons de la Dual Shock 4 sont utilisés. Fort heureusement, Birthdays the Beginning est traduit en français, ce qui n'est pas si fréquent chez NIS America, mais quelques coquilles sont là (notamment le menu de démarrage resté en anglais).

Graphiquement parlant, le jeu est plutôt efficace, avec un design mignon, et un rendu très coloré. Les environnements et les espèces s'avèrent bien modélisés, bien qu'un peu cubique (l'influence Minecraft certainement). Quelques ralentissements sont à déplorer lorsque la zone de jeu deviens grande et très peuplée. Plusieurs modes sont disponibles, à savoir l'histoire dans lequel vous serez guidé par la console, le challenge (des missions à remplir dans un temps donné) et le mode libre. Le gameplay est très complet par rapport à certains autres jeux de gestion et il faudra y passer quelques heures pour en découvrir toutes les subtilités. Au niveau de la bande-son, la musique est relativement correcte mais très discrète, les bruitages sont quant à eux parfois assez stridents. PS4 oblige, il est aussi possible de jouer sur PlayStation Vita avec la fonctionnalité Remote Play, et le résultat s'avère très sympathique dans l'ensemble.