La saga Le Dernier Templier débute de nos jours au Metropolitan Museum de New York, où sont présentés les fabuleux trésors du Vatican. La cérémonie est troublée par l'arrivée de quatre cavaliers en costume de Templiers qui sèment littéralement l'apocalypse sur leur passage. Témoin de la scène, Tess, une brillante archéologue, est certaine que ces individus ont un lien avec la véritable histoire des Templiers. L'agent du FBI Sean Reilly est arrivé à la même conclusion, et ensemble, ils devront mener l'enquête sur les légendaires moines-soldats, quitte à réveiller de bien mauvais souvenirs sur l'histoire de la chrétienté, et se retrouver en bien mauvaise posture. Dans ce deuxième cycle, l'intrigue débute en juillet 1203 à Constantinople. Des documents secrets destinés au Pape sont dérobés par un groupe de Templiers, des manuscrits qui pourraient remettre en cause les fondements du Christianisme. De nos jours à Rome, l'agent Reilly a obtenu l'autorisation exceptionnelle de consulter les archives du Vatican. Sans le savoir, c'est là qu'il va trouver une piste pour retrouver le terroriste qui a enlevé Tess, mais aussi les documents disparus près de huit siècles auparavant. Reilly décide de s'en emparer, et ce méfait ne passe pas inaperçu. L'agent est à présent pourchassé par la garde vaticane. Pourquoi a t-il décidé d'accomplir cet acte criminel alors qu'il avait la confiance du Saint-Siège ? N'est-il pas encore manipulé par une force obscure ? Sera t-il prêt à tout pour que sa bien-aimée Tess reste en vie ?

Ce sixième tome de la série nous livre enfin les tenants et les aboutissants des actes terroristes commis par les supposés Templiers d'aujourd'hui. L'Église cherche à dissimuler un trésor qui pourrait ébranler les fondations mêmes sur lesquelles est bâti le monde occidental : Des choix ont été réalisés parmi des dizaines de récit pour conserver les quatre évangiles et faire de la religion chrétienne une religion d'état ! Si le scénario conserve toujours le même auteur et se révèle fidèle au roman, les dessins de Rocco affiche un style moins réussi que Miguel Ialor. Les crayonnés sont en effet moins expressifs, mais demeurent malgré tout très satisfaisants, sans compter que le découpe alterne avec un bon rythme les époques (XIIIème puis XXIème siècle). L'intrigue demeure de facture assez classique, davantage que les précédents opus, et on devine assez rapidement le dénouement de l'histoire.