Avant d'être Wonder Woman, Diana était la fille de la reine de Themyscira, une princesse. Elle vivait sur l'île, immortelle mais sans n'avoir jamais connu le monde des hommes, au contraire des autres Amazones. Bien que ses études, les combats et les jeux organisent sa vie dans un rythme sans fin, Diana souhaite connaitre le monde extérieur. Mais personne ne peut entrer ni sortir de l'île. Cependant, un jour, un avion tombe sur l'île. L'équipage est mort mis à part un seul homme : Steve Trevor. Il faudra bien que quelqu'un le ramène dans le monde civilisé et l'aide à combattre la menace qui l'a conduit sur l'île.

Ce tome semble construire un personnage intéressant en reprenant les origines de Diana et un scénario proche du film. L'histoire de Diana et de son entrée dans le monde des hommes est connu et, régulièrement, remise au gout du jours. Cependant, nous avons l'impression que Greg Rucka a parfaitement réussi à intégrer son année une dans le cadre de son intrigue présente. En effet, on observe une princesse aimée et capable de vaincre ses sœurs amazones. Il est également appréciable de lui donner une autre langue, ce qui est parfaitement logique. De plus, Rucka décrit une version plus jeune et naïve de son personnage tout en montrant que cette part de son identité est centrale. Au final, cette origine (ou reboot comme vous préférez) n'est pas un simple exercice un peu facile mais s'inscrit réellement dans l'intrigue que souhaite mettre en place Rucka.