Il y a des héros… il y a des superhéros… et puis il y a Hancock. A grand pouvoir, grande responsabilité – chose que tout le monde sait – tout le monde sauf Hancock. Le comportement héroïque et bien intentionné de cet homme nerveux, sarcastique, incompris et toujours en conflit atteint sans doute son but et sauve de nombreuses vies, mais laisse aussi derrière lui une traînée impressionnante de ravages. Le public en a assez – bien que très reconnaissants d’avoir leur propre héros local, les bons citoyens de Los Angeles se demandent tout de même ce qu’ils ont fait pour mériter ce type-là. Hancock n’est pas du genre à se soucier de ce que les gens pensent – jusqu’au jour où il sauve la vie d’un directeur des relations publiques Ray Embrey. A ce moment-là, notre héros sardonique commence à réaliser qu’il a vraisemblablement aussi un côté vulnérable. Faire face à cette réalité pourrait bien devenir le plus grand défi de Hancock – et une mission pratiquement impossible puisque la femme de Ray, Mary, souligne qu’il est un cas désespéré.

Hancock, c’est un espèce de danger ambulant, lourd, susceptible, alcoolique, obsédé et je-m-en-foutiste qui s’est donné comme mission de sauver Los Angeles. Malheureusement, les moyens d’arriver à ses fins lui importent peu et le héros est finalement aussi impopulaire que peu regardant jusqu’au jour où il sauve la vie d’un directeur des relations publiques Ray Embrey… Il a vraiment fallu à Will Smith tout son talent, et heureusement qu’il en a, pour faire apprécier ce film. Une chose est sûre, le film se montre assez drôle. Ce n’est pas toujours très fin mais les répliques sont cinglantes et l'ironie fait toujours son effet . Le début du film se montre très bon, l’idée est sympathique, le scénario tient la route. Et puis, à la moitié, tout bascule. Un des scénaristes a du pensé que ça manquait de sensationnel et qu’il lui fallait une idée de génie pour redynamiser l’histoire… On part alors dans une certaine absurdité, mais heureusement, cela reste amusant.