Polynésie. L'Adventurer a quitté Honolulu pour rejoindre Tahiti et fait route depuis cinq jours, lorsqu'il arrive sur l'île de Tao Tao. Un mystérieux individu envoie des signaux de détresse en morse à l'aide d'un miroir. Il y aurait des bandits sur l'île, un postulat qui inquiète le Capitaine Erik sachant que Tao Tao est censé être inhabité. Sur l'île justement, le chef des malfrats ne se sent aucunement menacé par l'arrivée d'un bateau, Tao Tao abrite une importante quantité d'eau douce, nécessaire pour le ravitaillement des hommes. Erik décide d'attendre une demi-heure, mais personne ne se manifeste. C'est alors que Pierre, l'artiste peintre, découvre par hasard une palme, preuve de la présence de l'homme sur ce lieu reculé. L'équipage tétanisé est bientôt pris en otage par les bandits, sauf Erik qui retrouve enfin la personne qui lui a envoyé des signaux. Il s'agit de Glasgow, un détective chargé de l'enquête sur le vol de diamants en Afrique du Sud. Il y a trois mois, des gangsters ont attaqué un fourgon blindé de la "Diamond Corporation" et le joyau du butin, un diamant d'une taille exceptionnelle, a été caché dans une statuette de bois représentant une idole africaine. Or, la statuette voyageait à bord d'un navire emporté par un typhon il y a une dizaine de jours et qui s'est écrasé non loin de Tao Tao ...

Capitan Erik est un récit d'aventures qui flirte avec le polar en terrain tropical. Des bandits recherchent un diamant disparu, alors que le capitaine entend quant à lui retrouver son bateau. Les dialogues rythment joyeusement l'action, l'intrigue s'avère élégamment construite, alors que le dessin en noir et blanc de Micheluzzi se veut réaliste et affiche de belles images qui rappellent le cinéma d'antan. Une belle surprise, tirée d'une série pas forcément très parlante en France, mais très populaire en Italie.