DRIVECLUB VR
Plate-forme : PlayStation 4
Date de sortie : 13 Octobre 2016
Résumé | Test Complet | Images | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
Course
Multijoueur :
Oui
Jouable via Internet :
Oui
Test par

Nic007


7/10

DRIVECLUB accueille une version repensée pour la VR.

Un gameplay hybride.

Développé par feu-Evolution Studios (MotorStorm), DRIVECLUB VR se présente comme un jeu de course mi-arcade mi-simulation nous permettant de concourir sur 114 pistes et au volant d'une des quatre-vingt voitures les plus rapides du monde. A peine la partie débute t-elle que l'on découvre un premier écueil, le manque d'inertie des voitures. Les bolides glissent beaucoup, pas autant que Ridge Racer en son temps, mais on aura de cesse d'entendre crisser les freins tout au long de la partie, sans compter que vous pourrez court-cuiter allégrement dans l'herbe (ou dans la terre) sans que cela ne nuise au comportement de la voiture. Pour vous éloigner des sorties de piste, les développeurs ont ajouté des murs invisibles à la corde, et des pénalités de puissance si vous coupez un peu trop large. La gestion des collisions tient du pur jeu d'arcade et l'intelligence artificielle affiche des voitures qui se tiennent en file indienne, comme à l'ancienne. Parfois, il est même plus pratique de freiner en tapant un adversaire ou en percutant un mur que de freiner, car il n'y a pas de dégâts mécaniques dans DRIVECLUB VR. Autant vous dire qu'en multijoueurs, le titre tourne vite au pugilat, sans compter que l'IA n'hésite pas elle non plus à vous percuter, ce qui a pour conséquence de vous perdre des points d'expérience.

La sensation de vitesse n'est pas vraiment très présente, et les aides électroniques ne sont à aucun moment désactivables (vous pourrez juste choisir une boîte manuelle ou automatique). Pour compenser la lenteur de vos adversaires dans les virages, le jeu augmente sensiblement le niveau des concurrents dans les lignes droites, ce qui fait que vous serez souvent dépassé, même si vous conduisez parfaitement et disposez de la même voiture que l'I.A. Un comportement qui peut rappeler les anciens Mario Kart, mais qui étonnante dans un jeu comme DRIVECLUB. D'ailleurs, la ressemblance ne s'arrête pas là, puisque le niveau des rivaux s'adaptent sur la vitesse des joueurs.

Une réalisation concluante ?

Sur le plan technique, DRIVECLUB VR est loin d'afficher le même résultat que la précédente version. Le rendu est très en déca et donne l'impression d'évoluer dans un jeu PlayStation 3. La VR doit sans doute demander trop de ressources compte tenu du processeur limité de la console. Les voitures demeurent malgré tout bien modélisés, la vue intérieure est impressionnante (le cockpit est splendide), le cycle jour/nuit apparaît crédible et la profondeur de champ est appréciable. En revanche, les conditions météo ne sont pas gérées, les environnements restent assez inégaux, et l'animation manque d'énergie. Malgré tout, l'immersion est déjà très concluante avec le casque sur la tête. A l'intérieur de la voiture, l'habitacle est très bien rendu et vous pourrez regarder absolument partout. Mieux, pendant les courses, les rétroviseurs prennent tous leurs sens, et vous pourrez vous pencher pour voir si un concurrent vous menace. Forcément, mieux vaut jouer dans ses conditions avec un volant à retour de force qu'une simple Dual Shock 4, surtout que le "motion sickness", le fameux mal virtuel, se ressent très rapidement dans ce jeu de course. Une démo est présente avec le kit de démarrage du PlayStation VR, il est plus que recommandé de l'essayer, certains joueurs ne tiendra pas dix minutes avant d'être malade. L'aspect sonore ne manque pas d'intérêt, même si les bruits de moteurs cachent un peu trop souvent la musique.

Comme mentionné plus haut, DRIVECLUB VR intègre 80 voitures, la plupart émanant de constructeurs européens. Quant aux circuits, on retrouve une dizaine de pistes par pays (Canada, Norvège, Inde, Écosse, Chili, Japon, etc). Vous pourrez sillonner le globe pour participer à des compétitions, vous mesurer à des adversaires, relever des défis et asseoir votre renommée. La vôtre, mais aussi celle de votre club. Cela étant, le mode solo est assez court, comptez une petite dizaine d'heures pour en voir le bout. Dans DRIVECLUB VR, vous êtes constamment connecté au PlayStation Network. Vous pouvez ainsi partager vos expériences, envoyer des défis, en recevoir et rester informé des performances de votre équipe. De distinction en distinction, votre notoriété grandira à chaque course. Vous pourrez ainsi accéder à un nouveau contenu et participer à davantage de courses. Pour profiter pleinement du jeu, il vous faudra adhérer à un club. Vous aurez ainsi accès à davantage de courses, sans oublier des défis originaux, pour gagner toujours et encore plus d'expérience. Bien sur, vous pourrez également retrouver des courses multijoueurs classiques, mais comme mentionné précédemment, la conduite arcade du jeu pousse à des affrontements musclés sur le PSN. A noter qu'il n'est pas possible d'importer vos sauvegardes de DRIVECLUB ni de faire une mise à jour vers cette version VR. Seuls les détendeurs du Season Pass du jeu original disposent d'une réduction de 50% sur le prix de vente.

VERDICT

-

A l'image de la précédente mouture, DRIVECLUB VR propose des sensations de pilotage très arcade, une intelligence artificielle linéaire à souhait, et un système de clubs utile pour engranger de l'expérience. Cette nouvelle édition s'avère particulièrement immersive, et donne l'impression d'être au volant des plus belles voitures de sport de la planète. Deux bémols néanmoins : Le motion sickness est particulièrement présent, et la réalisation graphique a été passablement simplifiée depuis DRIVECLUB.

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