Gagner la guerre tome 1 : Ciudalia Plate-forme : Bande Dessinée Date de sortie : 25 Mai 2018 Editeur : Développeur : Genre : Bande dessinée Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0078/10 Scénario et dessin : Frédéric Genêt Tout a commencé avec une guerre à Kaellsbruck. Benvenuto Gesufal était un tueur à gages, sans doute le meilleur, employé par Leon Ducatore. La ville était assiégée et était sur le point de craquer. Au moment crucial, Ducatore a joué un grand match avec le podestat, le premier magistrat de Kaellsbruck. Il l'a vu. Il a gagné. Et a disparu. Sa réputation était faite. Pour Gesufal, Kaellsbruck fut le carrefour de sa vie. Il a quitté les tueurs à gages et est devenu un meurtrier au service de la brigade des chuchotements. Trois ans plus tard, nous le retrouvons dans la belle ville de Ciudalia. Il se sent merveilleusement bien. Et comme il se doit pour un assassin, on lui a confié une nouvelle mission : un meurtre en plein jour avec une arme blanche. Ce qui était censé être une formalité est devenu un échec total. De plus, c'était le début de la fin. Une fosse à serpents mortelle. Cet album a commencé avec une belle carte antique. Pendant une seconde, nous nous sommes arrêtés pour y réfléchir, mais nous nous sommes perdus. Les trente premières pages de Gagner la guerre furent une épreuve. Nous n'avons rien compris de la politique, des guerres et de la lutte intérieure de la belle ville de Ciudalia et de ses habitants. Cela nous a beaucoup intrigués et nous avons poursuivis la lecture pour arriver à la page 35 où tout nous a été expliqué en détail. Quelques pages plus loin, nous avons trouvé la mise en place de cette partie introductive tout simplement géniale. Enfin une bande dessinée qui ne prend pas ses lecteurs pour des mauviettes. Gagner la guerre est l'adaptation du roman Mauvaise Donne de Jean-Philippe Jaworski. Dans cette partie introductive, il esquisse les relations et la politique d'une ville-état fictive aux forts accents italiens, avant son roman primé The War Wins. Le dessinateur samouraï Frédéric Genêt est impliqué dans ce projet depuis plusieurs années et le moment est enfin venu de le lancer. Il a transformé les cent pages de la nouvelle en cette première partie. Mais comme décrit plus haut, nous avons trébuché sur le décor et les noms. C'était comme si nous nous retrouvions quelque part dans Game of Thrones au milieu de la première saison. Mais avec l'aide des beaux décors et des pages de Genêt, responsable du scénario, des dessins et des couleurs, nous nous sommes mis au travail. Nous avons été tellement récompensés que nous avons immédiatement oublié la pilule amère. Maintenant que nous connaissons le monde de Ciudalia, nous attendons avec impatience la suite. C'est peut-être le début de quelque chose de beau. Quelque chose de très beau ! VERDICT-Ce premier tome de Gagner la guerre constitue un prologue du roman éponyme. La lecture apparaît un peu difficile d'emblée avant de montrer tout son potentiel. A présent que nous connaissons les forces en présence, nous attendons la suite impatiemment ! |