Ys VIII : Lacrimosa of Dana Plate-forme : PlayStation 4 - PlayStation Vita - Nintendo Switch - PlayStation 5 Date de sortie : 15 Septembre 2017 Editeur : Développeur : Genre : Action/Aventure Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0078/10 Ys revient dans une toute nouvelle aventure après huit ans d'absence. Il était une foisDéveloppé par Falcom, Ys VIII : Lacrimosa of Dana marque le retour de la célèbre série RPG après huit ans d'absence. Alors qu'il venait à peine de prendre la mer à bord du Lombardie en compagnie de son ami Dôgi, le bateau d'Adol Christin est violemment attaqué par une créature marine. Après le naufrage, Adol reprend connaissance sur une île maudite, la fameuse Seiren. Avec les autres naufragés, il forme un village pour faire face à des bêtes effrayantes et s'isoler des ruines mystérieuses de l'île. Le jeune homme se met à rêver d'une curieuse jeune fille aux cheveux bleus, Dana, venue d'un monde inconnu. Bien qu'il soit siglé VIII, cet opus de la série Ys prend en réalité place scénaristiquement entre les épisodes V et VI. Le jeu prend place uniquement sur Seiren, mais il faut savoir que cette île s'avère sacrément dense, presque un petit continent à part entière, avec plusieurs types de climats à la clé. Le dépaysement est garanti, mais il faut noter que toutes les zones ne sont pas accessibles d'emblée, et qu'il vous faudra atteindre un nombre de survivants sauvés précis pour débloquer l'accès vers une nouvelle destination. RPG oblige, les combats seront particulièrement présents, toutefois les combos et attaques spéciales s'enchaînent à grande vitesse et avec une grande fluidité (60 fps). Il est possible de passer d'un personnage à l'autre d'une pression sur une touche pour exploiter au mieux les faiblesses de l'adversaire, et le titre peut compter sur un système de garde et d'esquive très bien rodé. Le craft est bien sur possible pour améliorer ses armes, armures et accessoires, tandis qu'il est permis de cuisiner, d'aller à la pêche ou encore de rendre service à vos congénères (via des quêtes annexes). Il y a même des phases de défense du camp façon Tower Defense, mais à la sauce action/RPG. Une réalisation d'un autre temps.D'un point de vue technique, Ys VIII : Lacrimosa of Dana est loin d'impressionner. Le graphisme accuse clairement des années de retard, certes Falcom est une toute petite équipe, mais on aurait espérer mieux qu'une production PS3 à peine monté en résolution. Les personnages affichent un character design réussi, mais tout ce qui est textures, animations, décors, manquent singulièrement de précision. Bon point en revanche du côté des temps de chargements extrêmement courts, tandis que la prise en main demeure plutôt simple d'accès. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play, tandis que la compatibilité PS4 Pro n'apporte strictement rien. La bande son est quant à elle un pur régal, mêlant compositions symphoniques et thèmes beaucoup plus métal. Les doublages sont quant à eux proposés au choix en anglais ou en japonais. La durée de vie assure au moins quarante heures de jeu, une moyenne particulièrement convenable pour un jeu du genre, surtout qu'on y retrouve un petit côté gestion avec son village à développer. Au bout de quelques heures, il sera possible de contrôler Dana et deux intrigues vont alors se lier. Pour assurer la distribution européenne du RPG, l'éditeur NIS America avait promis de traduire cette production en français. Le bilan s'avère très mitigé avec des formulations compréhensibles mais souvent hasardeuses. Rien que dans le menu principal, on retrouve "Languate" et "Gallerie", ce qui ne rassure pas sur la qualité littéraire de Ys. Face aux réactions des joueurs, NIS a promis de revoir la traduction et a décalé jusqu'à 2018 la sortie de la mouture PC. La version PS4 accueillera un patch à ce moment là, mais les possesseurs de la Day One Edition pourront compter sur la présence d'un CD audio comprenant cinq musiques et d'un artbook (mais de qualité médiocre). VERDICT-Ys VIII : Lacrimosa of Dana privilégie clairement le fond sur la forme. Cette production affiche en effet une aventure épique et dépaysante, assurant de longues heures de jeu dans l'émerveillement. En revanche, la réalisation technique est loin d'impressionner et la faiblesse de la traduction française ne plaidera clairement pas en sa faveur. |