"On savait tous qu'un jour il faudrait devenir des adultes. Personne ne nous avait dit que ça viendrait si vite". C'est une histoire de trentenaires. C'est l'histoire d'Hugo, Etienne et Jean-Marc. Mais c'est aussi l'histoire de Fred, que personne n'oublie. C'est l'histoire d'un testament. C'est le parcours d'un homme. C'est cet instant où, tout au fond de la piscine, il va falloir donner une impulsion pour remonter à la surface. C'est une histoire de renaissance. D'un père avec sa fille, d'un inconnu au bout du téléphone, mais aussi d'un lance-pierre, de huit places de concert classique, d'un livre, un monocycle et un bête accordéon... C'est l'histoire de la vie. La vie, plus forte que tout.

Ce deuxième et dernier tome d'Où Sont Passés Les Grands Jours nous permet de suivre l'histoire d'Hugo et de ses amis à la suite du suicide de leur copain Fred. L'ouvrage aborde beaucoup la crise de la quarantaine, mais aussi des questions encore plus philosophique (on refait le monde, avec des substances pas toujours très licites). Ce volume répond aux questions laissées en suspens dans le premier volume et comment un héritage va changer la vie des personnages. Plus qu'un tome 2, il faut le voir comme un prolongement direct de l'intrigue, à tel point qu'un récit unitaire n'aurait peut être pas été une mauvaise idée. Le scénario touchant de Jim est habilement mis en images par Alexandre Tefengki.