Fidèle à la tradition.

Mario et Luigi reviennent donc dans une formule assez inchangée : le but sera une nouvelle fois de sauver la Princesse Peach. La routine pour les plombiers en somme. Seulement voilà le méchant n'est plus Bowser mais des Shroobs, des monstres assez ignobles venus d'une autre planète. Le rapport avec le titre ? Peach a été enlevée alors qu’elle essayait une nouvelle machine à remonter le temps. Sans se soucier des dangers, les frères Mario sautent dans le vortex inter-dimensionnel et vont bien se retrouver, face à eux mêmes, bébés ! Alpha Dream a donc ressorti du placard Baby Mario et Baby Luigi, l'occasion de créer une équipe de folie.

Évidemment la théorie faisant état qu'il serait très dangereux de rencontrer son double dans le passé ou dans le futur (cela créerait, selon la légende, une grave instabilité temporelle) est ici totalement balayée par Nintendo et cela va être l'occasion de réaliser des mouvements spéciaux et mettre en commun les capacités des personnages pour éliminer les obstacles en travers de leur route. Toutefois rassurez-vous, vous pourrez également contrôler le tandem du présent euh du futur, enfin les Mario et Luigi que vous connaissez dans certaines phases précises.

Le double écran fait sa loi.

Le premier kit de développement DS d'Alpha Dream était assez particulier, puisqu'il s'agissait d'une GBA classique (la toute première) soudée avec une GBA SP, auquel on avait rattaché une manette Super Nintendo pour émuler la configuration DS. Avec un tel outil, on se doutait que l'écran tactile serait peu ou pas exploité et c'est bel et bien le cas. Le double écran par contre est très bien utilisé, en particulier durant les scènes de combat qui s'affichent sur les deux. Il faut mentionner que certains ennemis sont assez gigantesques et on aurait des soucis de lisibilité sur un simple écran DS. Techniquement parlant, Mario & Luigi 2 aborde une très jolie 2D, remplie de détails et d'animations sympathiques. La jouabilité est impeccable quelque soit les phases de jeux (plate-forme, combat, etc ..). Globalement le jeu est plus aisé que le premier volet GBA, ce qui n'est pas un mal. Certes il est aussi plus linéaire mais au moins, un public plus large pourra s'y essayer. Comptez d'ailleurs une bonne vingtaine d'heures avant d'en faire la fin. Côté son enfin, on retrouve des thèmes dans la lignée des productions Mario donc parfaitement conforme à ce qu'on voit à l'écran.

Par défaut sur l'écran de la TV, vous découvrirez une interface reprenant l'esthétique de la DS tank. Le GamePad se comporte comme si vous aviez entre les mains une DS virtuelle. Dans les options, il est toutefois possible de modifier l'affichage et de se focaliser sur l'écran supérieur du jeu DS (le visuel de l'écran tactile est considérablement réduit) ou bien au contraire de mettre l'accent sur l'écran tactile (l'écran supérieur sera tout petit). Autre choix possible, les deux écrans de la DS apparaissent sur le GamePad comme s'il s'agissait d'un livre (idem sur la télévision), mais ce positionnement n'est pertinent que pour les jeux entièrement tactiles. Même chose pour l'interface côte à côte qui oblige à tourner la tête sur le côté pour suivre l'action. Enfin, il est possible de choisir d'avoir l'écran supérieur de la DS sur l'écran de la télé, et l'écran tactile sur l'écran du GamePad. L'émulation est plutôt réussie dans l'ensemble.