En 560, la princesse Brunehaut devient la reine d'Austrasie suite à son mariage avec le roi Sigebert. Cet acte renforce l'alliance entre les royaumes francs, et le roi Sigebert organise une grande réception à cette occasion. Le roi Chipéric arrive avec Frédégonde, sa favorite parmi ses concubines et qui attend elle aussi de pouvoir se marier pour changer de rang social. Mais Chipéric demande finalement en mariage la sœur de Brunehaut, en grand dam de Frédégonde. Celle-ci organise une stratégie pour éliminer pour de bon sa rivale ... et cela fonctionne. Devenue reine de Neustrie, Frédégonde semble prête à tout pour consolider son pouvoir. L'alliance des francs va voler en éclats et une guerre fratricide va bientôt être déclenchée. Frédégonde ourdit  dans l'ombre de grandes ambitions pour sa propre descendance.

Dans ce diptyque, Virginie Greiner (scénariste) nous présente la rivalité entre deux reines, Brunehaut, la reine d'Austrasie et Frédégonde, la reine de Neustrie. Surnommée la reine sanguinaire, Frédégonde n'hésitera pas à faire assassiner les personnes se trouvant sur son chemin, quand bien même ils s'agiraient de proches. Ce deuxième épisode permettra de retrouver d'ailleurs plusieurs des faits d'armes attribuées la reine, le récit s'étant très nettement accéléré dans ce deuxième tome, qui conclut déjà la série. Les dessins d'Alessia De Vincenzi sont dans un style classique, ce qui est plutôt normal pour un récit historique. La mise en couleurs d'Albertine Ralenti ne manque pas de charme.