Résumé : C'est l'histoire d'une petite frappe que l'amour de sa vie a foutu à la porte. S'il veut revenir à la maison, ce sera les poches pleines de pognon. Réfugié au bistrot, il repère un type ivre mort. Un vrai con qui se vante d'avoir des millions dans son salon. Il décide de le cambrioler. Mais quand il plonge ses mains dans l'oseille, celles du con se referment sur un flingue. Le voilà séquestré chez un grand bourgeois, beau prince et beau parleur. Fuir ou lui faire la peau ? Telle est sa question.

Ce roman graphique est adapté d’un roman, Le jardin du bossu, et dont la morale pourrait être : on est tous le con de quelqu’un ! Nous voici donc face à la bedaine d’une petite frappe qui se croit plus maline que les autres, bref, l’archétype du con, un con débonnaire, prolo à ses heures et poète avec ça ! Alors, quand il croit croiser un autre con qui fait étalage au bistrot de sa richesse, le con se dit qu’il va détrousser... un con. Mais les apparences sont trompeuses... Un adage qui résume bien l’intrigue de ce polar pittoresque, raconté à la première personne, et servi par des dialogues qui ne sont pas sans rappeler les bons mots d’auteurs des Audiard ou Jeanson ! Un ouvrage pour adultes et nostalgiques des vaudevilles un chouïa absurdes ! Le style de Robin Recht est tout simplement malin, en choisissant un découpage en trois bandes, il ajoute un dynamisme certain à l’intrigue que l’on dévore ! Bref, un dessin parfaitement raccord à ce polar (d’humour) noir !