Libéré de prison par L'Atlas, Rubéus Kahn est définitivement obligé de lui obéir, d'autant que cette dernière détient toujours son fils. En parallèle, son oncle, soucieux de redorer le nom Vaucanson et sa société de robots chasseurs de démons, fait appel à ses services pour devenir instructeur de la dernière génération de pilotes... une mission plus compliquée qu'il n'y paraît.

Les histoires de la série Antipodes se déroulent bien avant ou bien après la série Donjon proprement dite. Sfar et Trondheim réussissent ce qui était difficile avec Star Wars : écrire des préquelles vraiment captivantes. Rubéus Kahn (alias Robert de Vaucanson) n'est évidemment pas particulièrement sympathique. Mais il ne veut tuer personne et est en fait presque une mauviette à l'intérieur, mais il a des accès de colère qui ne cessent de lui causer des problèmes. Et c'est pourquoi ce volume est un mélange réussi de films de science-fiction, de steampunk et d'action des années 80, mêlé à une esthétique presque impossible à décrire. La caractérisation de Robert est assez similaire à celle de Donald Duck et il lui ressemble également, du moins de visage. Il y a des différences nettes dans le corps, qui ne ressemble pas à un canard. Le visage rouge montre clairement à quel point il est toujours en colère. En fin de compte, Robert est une version amèrement diabolique de Donald Duck. Et c'est aussi bien. Le résumé est celui du tome 10002 (!) qui vient de paraître. Mais il est la suite directe du tome 10000 et 10001, logique ! L'histoire est assez simple mais contient suffisamment de rebondissements pour qu'elle reste absolument passionnante. Vous voulez lire au-delà du cliffhanger à la fin de la bande dessinée ici. Vous voulez juste savoir si Robert reverra son fils. Vince a réalisé un grand coup dans cette série humoristico-animalière. Son dessin ultra-dynamique fait merveille dans cette histoire qui va à 100 à l'heure. Histoire bourrée de blagues, références en tous genres et aussi de suspense !