Dans la première partie de ce diptyque, nous avons déjà pu lire comment une soucoupe volante très primitive s'est approchée de la station spatiale Albert Einstein en juin 2203. La soucoupe volante a des lettres anglaises et est défendue par un robot de combat. Il y a aussi des humains à bord, mais ils sont habillés de façon très primitive comme des forestiers. Les nanorobots les ont éliminés. En plus de cela, l'objet extraterrestre est contrôlé par un système informatique central. Les Nations Unies ont réagi immédiatement et ont envoyé une expédition armée sur place. La jeune (jeune diplômée) Manon Servoz est l'un des cinq membres d'équipage à bord.  L'équipe découvre un autre vaisseau géant au bord de la planète Neptune. Une équipe supplémentaire est appelée en renfort avec de vieilles connaissances comme Kim Keller et Maï Lan. L'ONU n'a plus que deux options : détruire complètement le vaisseau ou laisser un groupe sélectionné partir en mission de reconnaissance et recueillir toutes les informations secrètes possibles.

Le dessinateur Leo, de son vrai nom Luis Eduardo de Oliveira, a de nouveau fourni à la fois le texte et les dessins. Neptune est le sixième cycle de son œuvre, et ces cycles, soit dit en passant, consistent en 5 albums sur Aldebaran, 5 albums sur Betelgeuze, 6 albums sur Antares, 5 albums sur Survivants, 3 albums sur Aldebaran et enfin 2 albums dans ce cycle Neptune. L'histoire se poursuit alors que Kim et Manon sont en mission dans l'une des régions les plus éloignées de l'espace. Depuis leur cuirassé Xelenia, à la demande de l'ONU, elle doivent pénétrer dans un gigantesque vaisseau fantôme extraterrestre dans lequel une colonie d'humains semble être piégée. Avec l'aide des Tsaltériens, elles se lancent dans cette mission, sachant qu'elles auront affaire à des robots très agressifs. Il y aura probablement une suite en 5 volets dans la lignée des autres séries. Si vous demandez pourquoi le titre Neptune a été choisi, c'est parce que cette planète est la plus éloignée de la Terre, mais aussi pour son beau nom et ses couleurs. Cependant, nos héros n'iront jamais sur la planète. Les dessins de Léo sont toujours un plaisir. L'histoire dans son ensemble est agréable et l'atmosphère de l'époque est de retour. Beaucoup de dialogues, beaucoup de mots nobles et de théories sans fin, l'ADN d'Aldebaran est bien présent.