Minimum est une série toujours en cours au Japon et qui a connu cinq tomes à ce jour aux éditions Kodansha. L'intrigue se focalise sur Itou, un lycéen assez moyen en classe mais passionné de photographie. Avec peu d'estime de lui même, il n'ose approcher aucune fille, ces dernières le prenant déjà pour un pervers à force de le voir prendre des clichés de tout et n'importe quoi. Son seul ami est Saito, un adolescent fortement amateur de vidéos pornographiques. Il lui recommande d'ailleurs d'en visionner, et une fois la salle informatique du lycée désertée,  Ito décide de faire une recherche sur Internet. Mais les choses ne tournent pas comme prévu. Après être tombé sur un site étrange, l'ordinateur se met à surchauffer, et une jeune fille nue (et minuscule) sort du lecteur DVD ! Elle s'appelle Haru Nishikujo, et n'a aucune idée de ce qu'elle fait là. Ito décide donc de s'occuper d'elle, malgré le risque de connaître quelques turbulences (la jeune fille n'ayant pas un caractère facile). Bien évidemment, les interrogations ne manqueront pas sur sa véritable identité (réelle ou virtuelle ?) sans compter qu'elle dispose d'une faculté de parfois se transformer en fille de taille normale.

Si le début de l'aventure est jonché de clichés sur les adolescents, la suite évolue assez nettement avec l'arrivée d'une nouvelle menace (beaucoup plus dangereuse cette fois), Catherine.  Haru semble l'innocence incarnée, mais Catherine est une mangeuse d'hommes au propre comme au figuré. Une véritable mante religieuse qui efface l'existence des proies qu'elle prend dans son filet.  Consciente de représenter un danger pour Ryusuke, Haru décide finalement de partir. Elle va faire une rencontre inattendue qui va lui révéler une partie de son identité. De son côté, le jeune lycéen a commencé une relation avec la chanteuse Maaya Uchimura, mais ne peut éloigner Haru de ses pensées, et va se mettre à la rechercher dans toute la ville. Alors qu'un journaliste semble s'intéresser de près à Catherine, Ito parvient à retrouver Haru. Seulement voilà, alors qu'il s'apprête à l'embrasser, une anomalie électrique frappe la planète entière !  Les choses se développent peu à peu, et le graphisme rappelle quelque peu la série Gantz. Les crayonnés sont en tout cas jolis à regarder, et les personnages féminins affichent des silhouettes parfaites. Lentement mais surement, Minimum semble trouver son cap.