Les Héros de la Galaxie (Ginga Eiyuu Densetsu) est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu trente-et-un tomes à ce jour aux éditions Shueisha. Il s'agit de l'adaptation d'une série de romans créée au début des années 1980, écrite par Yoshiki Tanaka. Il y a cinq cents ans, Rudolf von Goldenbaum a réuni les gouvernements disparates de l'humanité et a créé un puissant empire humain, un hommage à sa propre grandeur qui s'étend à travers la galaxie. Exigeant loyauté et discipline, Rudolf a mis en place un ordre conçu pour durer longtemps après son propre règne, mais toutes les œuvres humaines finissent par s'estomper avec le temps. Aujourd'hui, en 3586, l'Empire Galactique en décomposition est confronté à la menace de l'Alliance des Planètes Libres et les dirigeants militaires des deux côtés se disputent le pouvoir face à un conflit apparemment inévitable. Du côté de l'Empire, le jeune Reinhard von Lohengramm dit "le Génie de la Victoire" voit la guerre comme une opportunité et l'Empire comme un simple moyen d'ériger son propre mythe. Du côté de l'alliance, le futur historien Yang Wen-li - alias "le Magicien Invaincu" ne voudrait rien de mieux que de vivre ses jours en paix - mais les temps de guerre ont peu d'utilité pour les hommes qui perdent leur temps à étudier les erreurs du passé. Les circonstances décideront qui sont les héros et les méchants parmi ces deux factions, alors qu’elles écrivent une nouvelle histoire page par page éclaboussée par le sang.

Yang confie à Julian le projet de reprendre la forteresse d'Iserlohn, la poussant au bord de sa chute ! Pendant ce temps, Reinhard lève un autre corps expéditionnaire afin d'unifier complètement l'univers. Celui qui tente de l'empêcher est un vétéran sorti de sa retraite, l'amiral Bucock. Comment le vieux militaire s’en sortira-t-il face à l’écrasante différence de force ? La bataille finale de l’Alliance des Planètes Libres commence ! Dans ce tome vingt-cinq, Julian reprend Iserlohn grâce à la stratégie de Yan. En conséquence, ce dernier quitte El Facil pour la forteresse spatiale. De l'autre côté, l'Alliance des Planètes Libres avec seulement 22.000 navires (et que des vieux soldats) se dresse face aux 130.000 forces impériales. L'ampleur de la guerre spatiale est si énorme que cela ne peut que mal finir pour Bucock. Malgré l’énorme différence de force, le « dernier combat » de Bucock a été plus intéressant que ce à quoi on pouvait s'attendre. Les forces alliées ont été vaincues, le chef de l'État a été tué par son propre peuple, et tout semble avoir été confié à Yang. L'empereur Reinhard doit également s'arrêter jusqu'à ce qu'il batte Yang.  Contrairement à Yang, les paroles de Bucock - qui refusaient de se rendre - à l'Empereur sont convaincantes, alors qu'il ouvre un vieux whisky : "La démocratie est l'idée de se faire des amis sur un pied d'égalité. Ce n'est pas une idéologie qui crée maître et serviteur." Y aura-t-il encore des personnages sympathiques du côté de l'Empire, comme l'amiral silencieux ? À la fin de la bataille, lorsque le vieux général meurt, ce n'est pas seulement une scène de larmes ; la différence d'idéologie entre l'Alliance et l'Empire devient claire, mais même au-delà de cette différence, il existe un respect mutuel en tant qu'êtres humains et même alors, ils sont toujours incapables de se tenir la main. C'était l'une des meilleures scènes du manga, suintant de tristesse. La grande réussite de cette adaptation est qu’elle permet d’appréhender d’un seul coup d’œil la situation de la guerre. Les changements cataclysmiques dans l’espace sont également passionnants. C'est un bon rythme que les deux batailles se soient décidées en un seul volume.